Benjamin Delale est fasciné depuis ses six ans par les instruments à clavier : clavecin, piano, orgue, clavicorde, piano-forte. Il fonde son interprétation sur sa haute sensibilité, son analyse rigoureuse du répertoire, et sa pratique quotidienne de l’improvisation. Après une licence de mathématiques et un troisième cycle de piano, il choisit les claviers anciens, qu’il étudie aux conservatoires de Caen et de Boulogne-Billancourt. Il obtient ensuite une licence au Pôle Supérieur de Paris, puis un master au CNSMD de Lyon, et termine cette année une licence de pédagogie musicale. En 2019, il fonde l’ensemble La Camerata Chromatica, avec lequel il organise de nombreuses résidences et concerts (Athènes, Torroella de Montgri, Ambronay, Lyon, Charolles…). Benjamin se produit régulièrement lors de récitals solistes, de concerts d’orchestre (Notre-Dame de Paris avec Philippe Pierlot, festival de l’APAS à Grignan, Chapelle Royale du château de Versailles…) et de musique de chambre (Printemps de Lanvellec, Festival des Lumières, Mars en Baroque…).
Cette thèse a pour objectif d’analyser d’un point de vue rhétorique les deux livres de madrigaux de Michelangelo Rossi (1601-1656). Elle se concentrera sur la question du langage musical dans ce corpus, et en particulier sur les procédés dits « chromatiques », dont ces madrigaux offrent un condensé unique : de nombreux dispositifs chromatiques expérimentaux y sont exploités avec radicalité, et constituent un ensemble cohérent et identifiable.
L’étude et la classification de ces différents procédés représenteront la dimension émique de ce travail, et seront fondées sur des outils analytiques contemporains à l’œuvre de Michelangelo Rossi. Cette analyse sera également enrichie par une approche plus structuraliste et moderne, qui représentera sa dimension étique, et qui fera appel à des structures analytiques entièrement nouvelles, partiellement inspirées par l’analyse triadique des théories Riemanniennes et Néo-Riemanniennes.
Ces deux approches complémentaires permettront de répondre aux grandes questions que posent ce répertoire exceptionnel : les outils usuels de la modalité sont-ils performants pour décrire ces dispositifs expérimentaux ? Comment sont-ils exploités par le compositeur d’un point de vue rhétorique, et avec quel positionnement esthétique et poétique ? Peut-on parler, dans certaines pièces où la mobilité modale est particulièrement excentrique, d’une forme d’amodalité, qui échapperait en partie aux règles de la théorie hexacordale ?
Pierre-Louis de Laporte, chef de chœur et d’orchestre, se passionne pour la direction d’ensembles dès l’âge de 15 ans. Son parcours de formation s’achève au CNSMD de Lyon, dans la classe de Nicole Corti puis de Lionel Sow, dont il est diplômé en 2020. Passionné par l’art et la science du son choral – notamment dans le répertoire a cappella – et par leur transmission, il s’engage dans un cycle doctoral à la suite de l’obtention de ses masters de direction de chœur et de pédagogie. Ses recherches, nourries et menées en parallèle de ses propres expériences artistiques, visent à explorer les liens entre placement des chanteurs et son de chœur. Désormais à la tête de plusieurs ensembles, à Paris et à Lyon, sa vie musicale l’amène à se produire dans des lieux prestigieux en France comme à l’étranger. Demi-finaliste en 2021 du concours Eric Ericson, hébergé par la radio suédoise, il fera en 2022 ses débuts comme chef invité avec le chœur de Radio France et le chœur de l’Opéra de Dijon.
Dans le domaine de la musique chorale, l’acte artistique se fonde sur la mise en présence physique, spatiale des chanteurs. De quels outils le chef de chœur dispose-t-il pour décider, judicieusement, le placement de chaque choriste ? Parmi les nombreux axes envisageables pour traiter cette interrogation, ma question est : comment la disposition des choristes agit sur le son du chœur et sur leur vocalité ?
Cette problématique peut se considérer à différentes échelles :
- A l’échelle individuelle : quelles sont les interactions entre un chanteur et ses voisins immédiats, et comment peuvent-elles influencer, à sa source, le son finalement perçu par les auditeurs ? De nombreux chefs de chœur traitent cette question de façon empirique, à l’image de Weston Noble, héraut des méthodes de voice matching. Dans une approche théorique, de récentes recherches proposent quelques pistes de réponse, qui s’appuient sur le lien entre vocalité et écoute, notamment à travers l’étude du vibrato et de la latéralité de l’audition des choristes.
- A une échelle plus globale : quels liens établir entre l’agencement d’un groupe de chanteurs dans un espace, et le résultat sonore global produit par la diffusion de leurs multiples voix au sein de cet espace ? Une fraction cruciale de cette vaste problématique questionne l’influence de l’espacement des chanteurs sur le son du chœur, et constitue ainsi le sujet de plusieurs recherches. En la matière, les travaux de Daugherty sont incontournables, et à rapprocher de ceux de Ternström sur le self-to-other ratio, qui quantifie l’équilibre sonore entre la perception que chaque chanteur a de sa propre voix d’une part, et de celle des autres choristes d’autre part. Le champ d’investigation des liens entre positionnement des chanteurs et son choral est d’une grande richesse. Face à la complexité des notions scientifiques concernées, il est indispensable que les différents travaux mis en œuvre soient éclairés par une approche artistique et pratique du problème. En tant que doctorant et chef de chœur, je suis fortement investi dans cette démarche de recherche. J’aspire ainsi à susciter une émulation dynamique entre les dernières avancées scientifiques et les pratiques les plus innovantes de l’art choral, tout en apportant ma contribution aux travaux d’exploration passionnants qui restent à accomplir dans ce domaine.
Communication sous forme de poser lors des premières Rencontres Nationales des Recherches en Musique, 15 & 16 octobre 2020. Actes en cours de publication (versions provisoires des différentes contributions disponibles sous ce lien
Baptiste Chopin cultive un double parcours de musicien et de musicologue. Il joue du qanun (cithare arabe), du psaltérion (cithare médiévale) et du clavisimbalum (ancêtre du clavecin). Titulaire d’un Master d’interprétation spécialisée en musiques médiévales obtenu à la HEM de Genève en 2012, il a fondé son propre ensemble, Ballata, dédié au répertoire polyphonique profane de cette période. Il se produit par ailleurs avec d’autres ensembles, Lucidarium (Avery Gosfield), Canticum Novum (Emmanuel Bardon), La Note Breve (Simon Gallot), Ars Sonic (Olivier Féraud, Axelle Verner), La Symphonie Céleste (Alexandre Traube), Diwan (Francis Biggi)… Sur le plan musicologique, il a étudié à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne (Maîtrise) et à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 (Master). Les deux facettes de son travail l’ont ainsi amené à vouloir les réunir de concert dans le cadre du Doctorat Recherche et Pratique en Musique proposé par le CNSMD de Lyon et l’université Lyon 2. Le fruit de ses recherches s’insèrent aussi bien dans les résidences auxquelles il participe au sein du Centre International de Musiques Médiévales de Montpellier ainsi qu’à l’occasion de régulières communications scientifiques portant sur ses travaux, lors de séminaires et journées d’études académiques. Titulaire du Diplôme d’État de Formation musicale obtenu en 2005 en Cefedem Auvergne Rhône-Alpes, Baptiste Chopin est également engagé sur le plan pédagogique. Il est Professeur d’Enseignement Artistique au CRR d’Annecy depuis 2005, où il y coordonne le département Formation musicale et enseigne cette discipline, ainsi que l’Histoire de la musique médiévale et l’analyse.
Bien qu’encore peu étudiées, la musicologie connaît mieux aujourd’hui les cithares médiévales que sont les psaltérions (cithares cintrées) et canons (cithares trapézoïdales). Les luthiers et quelques musiciens actuels qui s’y sont intéressés se sont surtout penchés jusqu’ici sur le XIIIe siècle, dans la péninsule ibérique ainsi que sur les instruments représentés à la cathédrale de Chartres. Bien peu sont ceux de plus qui s’essayent à une tenue de l’instrument qui correspond à l’essentiel de l’iconographie d’alors, à la verticale, contre le torse. Dans ce contexte, Baptiste Chopin s’appuie sur le collectage et l’analyse d’un large corpus documentaire iconographique (près d’un milliers d’entrée), littéraire et de rares archives pour élaborer des techniques de jeu cohérentes sur le plan pratique et leurs liens avec le répertoire conservé de l’Ars Nova et du Trecento. Ces recherches sont permises grâce au lien étroit tissé avec l’archéo-luthier Olivier Féraud, qui a élaboré pour lui un premier psaltérion cintré selon ces directions. Un deuxième instrument singulier sera reconstitué dans ce cadre, celui représenté sur la fresque monumentale du Camposanto de Pise, Il trionfo della morte, réalisée par Bonamico Buffalmacco au milieu du XIVe siècle. Dans ce travail de collectage, d’analyse de données de types divers, de mise en son, de mise en musique et d’ouverture vers le public d’aujourd’hui, Baptiste Chopin peut compter sur le soutien des institutions qui portent ce projet, CNSMD de Lyon et CIHAM, ainsi que de celui de ses trois encadrants :
Daniel Gottfried est professeur d’orgue au Conservatoire de Vienne (Autriche) et organiste titulaire à l’église Ste-Catherine à Zurich (Suisse). Parallèlement à ses activités de recherche et d’enseignement, il poursuit une carrière de concertiste international. Il s’est produit dans des nombreux festivals d’orgue en France, Autriche, Italie et Angleterre, au sein de lieux prestigieux tels que la cathédrale de Chartres ou encore la cathédrale St-Étienne à Vienne. Il a également contribué à des projets de musique de chambre et il participe régulièrement à des productions avec orchestre. Avant d’intégrer le cursus du doctorat « Recherche et pratique », il a étudié l’orgue et la composition au conservatoire de Vienne (Autriche) afin de se perfectionner dans la classe d’orgue de François Espinasse et Liesbeth Schlumberger au CNSMD de Lyon.
Les analyses détaillées de l’intégralité du corpus ont conduit à des investigations autour de la construction du style musical de Widor en revenant sur les influences que ses lectures des compositeurs immédiatement proches ont pu exercer. Étude sur des filiations avec les autres compositeurs, recherches et rapprochements avec les styles de Mendelssohn, Chopin, Liszt, Franck. Il s’agit d’observer comment les manières de ces compositeurs ont pu chez Widor lui suggérer son style comme aussi elles lui ont permis d’établir un instrument type finalement à la fois sensible aux rapports de Cavaillé-Coll mais aussi plus synthétique.
« Les registrations des Trois Pièces (1878) de César Franck : La registration comme moyen d’interprétation », in L’Atrium, revue électronique. Lyon : CNSMD de Lyon 2019, consultable en ligne ICI
Etienne Espagne a fait ses débuts à l’âge de 16 ans dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne avec le Concerto pour violon de Tchaikovsky. Il a depuis joué en récital et en soliste en Allemagne, Autriche, Russie, Suisse, France, Hollande, Chili, Japon et aux Etats-Unis. Après des études en France, aux Etats-Unis grâce à une bourse des fondations Georges Lurcy et Florence Gould (au New England Conservatory de Boston) et enfin à Vienne (Universität für Darstellende Kunst), Etienne s’intéresse aujourd’hui particulièrement au répertoire de musique de chambre du tournant des 18ème et 19ème siècles. Il fonde pour cela en 2013 le quatuor Onslow et les concerts de la Muse du Parnasse, et entame en 2017 un doctorat conjoint aux CNSMD de Lyon et à l’Université de Lyon 2. Il participe notamment dans ce cadre aux activités de la Fondation de Royaumont dans le cadre des séminaires du programme claviers et du Festival. Son violon a été fabriqué par le luthier français Charotte-Millaud, dans la première moitié du XIXe siècle.
Le sujet de ma thèse porte sur les circulations de l’écoute musicale entre Paris et Vienne dans la première moitié du 19ème siècle, à partir du cas du compositeur George Onslow et de sa musique de chambre pour cordes. Ces circulations de l’écoute s’appuient sur celles de compositeurs, de musiciens, d’éditeurs d’œuvres musicales et de revues musicales, qui transfèrent et adaptent entre ces deux pôles de la vie musicale européenne des techniques de jeu et d’interprétation, des dispositifs de concerts en mutation rapide, et enfin des goûts et des imaginaires artistiques. Le rôle du violon dans ces cercles de musique de chambre des salons parisiens et viennois a notamment été relativement peu analysé, en comparaison du cas du piano. Les bouleversements politiques accélérés que connaissent la France et l’Autriche durant la période créent en sus une dynamique de brassage suscitant sur le plan de l’écoute musicale curiosité, animosité, et inspirations croisées dont il s’agit de dénouer certains des fils. La personnalité de George Onslow, compositeur français d’origine anglaise/écossaise, très reconnu dans son temps à travers l’Europe, aussi bien à Vienne qu’à Paris et vivant une bonne partie de son temps en Auvergne illustre de manière exemplaire les différentes formes de ces circulations.
A l’initiative du Trio Artefacts, Orane Murail-Zimmermann est diplômée des CNSMD de Lyon (classe de F. Gneri) et de Paris (formation CA). Elle a reçu l’enseignement de musiciens à la carrière internationale tels que Lise Berthaud, Barbara Westphal et Michaïl Zemtsov, et poursuit actuellement sa formation en Doctorat (CNSMDL). Elle s’est également initiée à la musique baroque, et participe notamment au festival de Saintes. Parallèlement, elle s’intéresse à de nombreux styles de musique, participant à des ensembles de jazz, de musiques de film et créant ses propres arrangements de musiques traditionnelles européennes pour diverses formations, notamment le trio Artefacts. Elle enseigne au CRD de Bobigny et au CRI de Palaiseau et est lauréate du Concours de prêt d’instrument Mécénat Société Générale 2015. Site du Trio Artefacts
Le mouvement folk, c’est d’abord le fermier Woodie Guthrie à qui un voyage de l’Oklahoma dans la misère jusqu’à la Californie permit d’apprendre de nombreuses chansons de cowboys et de les chanter ensuite au grand public ; c’est aussi les collectes des Lomax père et fils et de Pete Seeger qui sillonne avec Guthrie les Etats-Unis. Pacifiste et communiste, Seeger fait fi du maccartisme ; de là voit le jour un mouvement folk international, anticapitaliste, contre l’impérialisme américain, la culture de masse et la société de consommation et qui lutte pour sauvegarder la diversité culturelle. Attirés autant par les idéaux politiques de Pete Seeger que par le charme mystique du folklore français, de jeunes français passionnés par leur histoire veulent à leur tour créer leur propre musique. Comment alors redonner du sens à cette « musique du peuple » qu’est le folk, et comment la faire redevenir populaire ? Est-ce en prenant le parti d’une authenticité toute relative comme le font les puristes ou est-ce en actualisant le répertoire traditionnel comme peut le faire le groupe Malicorne ? Comment se dire engagé dans les combats de son époque lorsque l’on chante une musique majoritairement collectée au XIXe siècle ? En premier nous intéresse le rapport au temps du groupe Malicorne, qui en se revendiquant « alternatif », se révèle un peu hors du temps, ni dans le passé, ni dans le présent. Alors même qu’il bénéficie d’un air du temps et de dispositifs nouveaux qui lui permettent d’émerger : le projet de Malicorne a été rendu possible par un contexte particulier, celui du mouvement folk, qui propose une contre-culture, ou anti-pop culture, nourrie des revendications et des utopies de mai 68. Dans un paysage musical dominé par la pop culture et les yéyés, le mouvement folk cherche à créer une alternative. Cela passe par la redécouverte d’une musique endogène et non formatée, puisant ses racines dans les musiques traditionnelles. Celles-ci étaient aux mains de la vieille France pétainiste et des mouvements de jeunesse, expurgée dans les livrets scouts, plongée dans le formol par les Groupes folkloriques. Elles étaient affadies par la variété, dénaturée par l’opérette et voix lyriques (Canteloube). Mais cette volonté des folkeux de restaurer les chansons populaires dans une forme d’authenticité se heurte à certaines limites. D’abord celles de l’écrit, Malicorne partant principalement de recueils du XIXe siècle pour constituer son répertoire. Un fossé de plus entre tradition et folk, qui sera à l’origine d’une grande créativité. Le rapport aux sources du groupe est notre deuxième grande interrogation. S’opère une recomposition de l’espace – pour reprendre la formule de la géographe Morgane Montagnat (Montagnat, 2018) et ses « mondes du trad. » – , car Malicorne va juxtaposer et superposer les sources, faisant voyager les chansons populaires, dialoguer les sources ou les variantes d’une même chanson. S’y associe un travail de recréation. Les frontières deviennent quasi imperceptibles, entre faux-vrais et vrais-faux populaires, folklore imaginaire (Bartók) et citations postmodernistes. Au fil des ans, Malicorne devient expert dans l’écriture à la manière de et la falsification des sources, mais avec des idéologies bien différentes néanmoins des anciens collecteurs. Car il s’agit là d’un appel à l’imaginaire, les chansons populaires sont mises en scène, Malicorne exploitant l’univers du conte et magnifiant les complaintes traditionnelles, construisant de vraies trames narratives en musique. Se conjuguent ici temps historiques au pluriel, temps musical, et le temps légendaire et onirique d’une campagne idéalisée : d’où le terme d’uchronie. La création d’un son inouï, composé d’instruments traditionnels et anciens, d’ici et d’ailleurs, mais aussi d’instruments modernes et amplifiés, vient compléter le tableau d’un univers Malicornien entre folk et uchronie. Le son de Malicorne bénéficie d’un important travail en studio. Maître dans l’art des polyphonies vocales a cappella, le groupe jongle entre opulence instrumentale et simplicité, la signature délicieusement ambivalente de Malicorne.
« L’intérêt pour les productions musicales populaires à l’époque romantique en France : les chansons populaires de Gérard de Nerval et George Sand » – in la revue du conservatoire de Paris, 2019, disponible en ligne ICI
Du 27 au 31 octobre 2020
Hybrides explorations
Les Subsistances
Hangar, 8 bis quai Saint-Vincent 69001 Lyon
Entrée libre sur réservation
Mardi 27 octobre, 18h30
Grégoire Manhès Killing Time
événement facebook
gratuit sur réservation auprès de Subs
« Trois riches personnes se retrouvent régulièrement pour jouer aux cartes. Un soir, lassées de parier de l’argent, elles se rendent compte que jouer n’a plus rien d’excitant. Gagner de l’argent n’est plus une motivation suffisante et il n’y a finalement plus d’enjeu. Elles décident alors de pimenter leur partie et de changer les règles : Le perdant de la prochaine partie perdra la vie. »
Créée et construite comme un long métrage hitchcockien, Killing Time est une pièce chorégraphique à suspens où chaque élément est traité de façon cinématographique.
Chorégraphie / Musique : Grégoire Manhes • Danseurs : Océane Crouzier, Eloïse Grastilleur, Grégoire Manhes • Éclairagiste : Mathilde Domarle • Scénographie : Océane Lutzius
Pièce chorégraphique présentée dans le cadre d’une semaine de création entre performance, danse, image, théâtre… à la rencontre des artistes du Post-diplôme Recherche et Création Artistique. Venez découvrir les expérimentations et les univers de quatre artistes transdisciplinaires, Romain Fazi, Néhémie Lémal, Grégoire Manhès, Sinem Sahin.
Une proposition de la CinéFabrique (École Nationale Supérieure du Cinéma et Multimédia), du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon (CNSMD), de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT) et de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon (Ensba Lyon). En partenariat avec les Subs, lieu vivant d’expérimentation artistique.