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Saisons passées | saison 2013 - 2014

Récital de master
de Emma Landarrabilco, flûte

Épreuves publiques de fin de cycles

Samedi 31 mai
14:30 - Les Subsistances
8 bis quai Saint-Vincent
Lyon 1er
04 78 39 10 02
entrée libre

Jean-Marie Leclair : Sonate pour flûte (violon) et basse continue
opus II/I
adagio
allegro ma poco
sarabanda
allegro
avec la participation de Sarah van Oudenhove (viole de gambe), Anne-Catherine Vinay (clavecin)

Jean-Pierre Drouet  : Laine et eau

Franz Schubert : Introduction et variations sur un thème de
« La belle meunière »
avec la participation de Sophie Labandibar (piano).

Ian Clarke :  Zoomtube

Violoniste et compositeur, Jean-Marie Leclair fut aussi danseur à l’Opéra de Lyon.
En 1722, il fut engagé comme premier danseur et maître de ballet à l’Opéra de Turin.
Il s’installa à Paris en 1723 et y publia sa première œuvre, une série de 12 sonates pour violon et continuo. Il fit ses débuts au Concert Spirituel en 1728 et c’est environ à cette époque qu’il publia son opus II, une autre série de 12 sonates pour violon ou flûte traversière et basse continue.
Leclair fut le plus grand compositeur de sonates pour violon du XVIIIe siècle en France où ses prédécesseurs avaient fixé la sonate de soliste comme un genre important. Les sonates de Leclair représentent le point culminant du développement de ce genre.
Il mena à son terme la fusion du style italien et du style français.

Pianiste, trompettiste puis percussionniste, Jean-Pierre Drouet étudia au Conservatoire de Bordeaux puis de Paris. Il étudia au Cnsmdp la percussion, la composition et l’analyse mais ce fut la rencontre de Luciano Berio qui le détourna de sa vocation première et l’orienta vers un répertoire contemporain.
Il devint le compagnon d’aventures de nombreux compositeurs contemporains tels que Stockhausen, Kagel ou Aperghis.
Pourtant il ne renonça pas à la percussion se livrant à l’improvisation la plus totale au sein du New Phonic Art et se trouva peu à peu porté vers d’autres formes d’expression, commençant notamment « à parler, à danser » et « à faire des choses de plus en plus théâtrales ».
Suivirent de nombreuses rencontres avec des hommes de théâtre, des compositeurs et des chorégraphes qui proposèrent « de faire de la musique en mettant autre chose dedans : des gestes, du mouvement, des paroles vraies ou fausses, des situations psychologiques »…

Le lied à partir duquel Franz Schubert écrivit ces variations, « Fleurs séchées » est le dix-huitième du cycle de lieders « La belle meunière ».
Schubert a très certainement composé cette œuvre à la demande du flûtiste Ferdinand Bogner qu’il connaissait de longue date.
On peut néanmoins se demander pourquoi le compositeur choisit ce lied pour une telle démonstration de virtuosité instrumentale.
L’introduction Andante, en mi mineur retient l’impulsion rythmique de la marche funèbre d’origine mais le thème Andantino n’apparaît que plus tard dans un climat allégé.
La structure du lied en deux parties, passant de mi mineur à mi majeur sera respectée au cours des sept variations.
C’est, dans l’œuvre de Schubert, l’unique utilisation de la flûte en duo avec le piano.
Les Variations et leur Introduction ne seront publiées qu’après la mort de Schubert, en 1850.

Composé en 2000, Zoomtube est le fruit de multiples inspirations (Rythm and Blues, Bobby McFerrin, Stockausen, Robert Dick)  et laisse émerger assez immédiatement l’esprit d’Amérique du Sud. C’est en improvisant que Ian Clarke a composé cette œuvre.
La voix humaine est utilisée pour imiter les instruments ayant un rôle de rythmique : la batterie ou la cocote de la guitare électrique.
Ian Clarke a cherché par la composition de cette pièce à surprendre et inspirer à la fois les flûtistes mais surtout le public.

Née en 1986, Emma Landarrabilco débuta la flûte à l’âge de 7 ans à l’école de musique de Mont-de-Marsan. A 14 ans, étant la star cantonale et n’étant douée que dans ce domaine elle décida de quitter le cocon familial pour la grande ville de Toulouse.  Elle se lança donc dans un cursus  F11 dans lequel elle obtint son baccalauréat en 2004.

En parallèle elle débuta sa formation de 40 ans de CNR en  travaillant avec Mr Michel Brun au Conservatoire de Toulouse où elle obtint son DEM en 2003. Suivirent les Conservatoires de Versailles avec Mme Rayneau, de Boulogne avec Mme Nessi, de Poissy avec Mr Chatoux qu’elle remercie énormément. Elle parvint enfin à rentrer au Conservatoire National Supérieur  Musique et Danse dans la classe de  Philippe Bernold en 2009 avec lequel elle eu la chance de se perfectionner ainsi qu’avec Julien Beaudiment et Claude Lefebvre.

Elle remporta le concours européen de Picardie en 2009 et gagna un piccolo injouable qui la mit en difficulté dans l’apprentissage de celui-ci.

Riche d’une expérience  dans de grands orchestres tels que l’Orchestre National de Lorraine, de Lyon, l’Orchestre de Mulhouse elle espère aujourd’hui percer dans ce domaine et ainsi en faire son métier… quand elle sera plus grande.

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