montambaultbenoit

Saisons passées | saison 2013 - 2014

Récital de master
de Benoit Montambault, composition

Épreuves publiques de fin de cycles

Mardi 17 juin
12:00 - Théâtre Astrée, Université Lyon 1
Campus Lyon Tech - La Doua, 6 avenue Gaston Berger
69100 Villeurbanne
04 72 44 79 45
entrée libre

 

Stop Making Sense pièce pour percussion et danseur
avec la participation de Nicolas Cousin (percussion) et Alexandre Espéret (danse)

I was tempted to call this piece Stop Making Sense but the problem is that I already used it last time. And it’s not even like it’s original, I stole it from David Byrne. So after hours, days, months spent trying to figure something out I chose this title right here. I hope you like it, it’s for you. (P.S. It’s actually not just for you, it’s for Alice as well. Oh yeah and the piece is dedicated to her too). Pièce pour flûte et électronique
avec la participation d’Alice Szymanski (flûte)

Shoebox : Autour d’une table il y a vous et il y a moi
installation pour dispositif électronique et performeur
avec la participation du trio SR9 :  Paul Changarnier, Nicolas Cousin et Alexandre Espéret (performance) et Jonathan Zwaenepoel (diffusion)

Laissez-moi vous parler d’un fantasme un instant.

J’ai cette espèce de fantasme que nous aurions tous, au niveau des omoplates, deux protubérances, un peu comme des ailes, sauf que le seul et unique but de ces protubérances serait de nous donner deux trous. On vivrait notre vie de façon complètement analogue à aujourd’hui, seulement, il y aurait une infinité de crochets invisibles qui existeraient et se trimbaleraient au-dessus de notre tête. La vie serait la même, seulement, à tout instant, on pourrait être pris par ces crochets, soulevé, libéré de notre poids et de notre obligation gravitationnelle et on passerait alors dans une autre dimension, une dimension où le temps est suspendu et où les distances n’existent plus, du moins, elles seraient différentes des dimensions géographiques de notre quotidien. Il s’agirait d’entrer soudainement dans un espace, un rêve, qui aurait toute l’apparence du réel sans aucune de ses obligations. Tout d’un coup, le corps serait léger, la tête aussi. La rencontre de l’autre n’aurait plus de barrières et la pudeur disparaîtrait. L’existence serait alors divisée entre notre quotidien et cet espace. C’est là où se greffe l’idée de la scène et de l’installation.

Car le fait est que la scène n’est avant tout que cela : un espace. Un espace vierge qui peut devenir. Un espace qui devient. Il n’a plus besoin de représenter, il n’a plus besoin de dire, il peut se contenter d’être. C’est dans la suite de cette idée que procède ce concert : créer un espace, à la fois visuel et sonore, dans lequel tout peut exister. Du coup, lorsqu’une musique existe, elle ne le fait jamais pour elle-même, mais toujours pour autrui.Voici donc en quoi s’articule ma démarche et son statut au jour d’au jour d’aujourd’hui.

Je vous embête un dernier moment pour remercier ceux qui m’ont aidé, de près ou de loin, dans mon cheminement ici. Sans être exhaustif, j’aimerais remercier Galdric Subirana, Frank Gizycki, Alexandre Espéret, Nicolas Cousin, Paul Changarnier, Alice Szymanski, Victor Laugier, Richard Baconnier, Robert Pascal, François Roux, Michele Tadini, Jean Geoffroy, Julia Blondeau, Jonathan Zwaenepoel, Denis Fargeton, Fabian Gonzales Ramirez, Carlo Di Nicola, Pierre Paré-Blais, Victor Garaway et Marie Lamarche. Il existe aussi ceux que j’oublie. Sans vous, tout ceci serait impossible. Bref, merci.

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