Pierrot-lunaire-manuscrit

Saison passées | saison 2015 - 2016

Pierrot Lunaire d’Arnold Schönberg

PianoVoix, lyrique et chœurs

Lundi 2 mai
20:00 - Loft Goethe-Institut
18, rue François Dauphin
Lyon 2e
04 72 77 08 88
Gratuit

© Pierrot lunaire, première copie manuscrite

Classes de chant et d’accompagnement au piano

David Selig, préparation musicale

Maurice Ravel : Trois poèmes de Mallarmé

pour voix, 2 flûtes, 2 clarinettes, quatuor à cordes et piano
Soupir (dédié à Igor Stravinsky)
Placet futile (dédié à Florent Schmitt)
Surgi de la croupe et du bond (dédié à Erik Satie)
Sophie Hanne, soprano

Igor Stravinsky : Trois poèmes de la lyrique japonaise

pour voix, 2 flûtes, 2 clarinettes, quatuor à cordes et piano
Akahito (dédié à Maurice Delage)
Mazatsumi (dédié à Florent Schmitt)
Tsaraiuki (dédié à Maurice Ravel)
Perrine Dubois, soprano
Quatuor Fenris : Pierre Alvarez, Camille Labroue, Loïc Abdelfettah, Florian Laforge
Fanny Morel, Mathea Triniac, flûtes
Luc Laidet, Elsa Loubaton, clarinettes
Florian Caroubi, piano
Anne-Louise Bourion, direction

Graciane Finzi : Un coup de dés

Poème de Mallarmé
Florent Karrer, baryton
Quentin Rebuffet, violoncelle

Arnold Schönberg  : Pierrot lunaire op. 21

Dreimal sieben Gedichte von Albert Giraud – Trois fois sept poèmes d’après Albert Giraud,
traduit en allemand par Otto Erich Hartleben

1ère partie

Mondestrunken – Ivre de lune
Colombine – A Colombine
Der Dandy – Pierrot dandy
Eine blasse Wäscherin – Une pâle lavandière
Valse de Chopin
Madonna – Evocation
Der kranke Mond – Lune malade

2ème partie

Nacht – Nuit
Gebet an Pierrot – Prière à Pierrot
Raub – Vol
Rote Messe – Messe rouge
Galgenlied – Chant de potence
Enthauptung – Décapitation
Die Kreuze – Les croix

3ème partie

Heimweh – Nostalgie
Gemeinheit ! – Méchanceté !
Parodie
Der Mondfleck – Etincelle de lune
Serenade – Sérénade
Heimfahrt – Retour au pays
O alter Duft – Ô vieux parfum

Lorraine Tisserant, Célia Heulle, mezzo-sopranos
Heng Pai Lin, piano
Apolline Kirklar, violon
Robin Kirklar, alto
Lucie Arnal, violoncelle
Fanny Morel, flûte & piccolo
Christine Cochenet, clarinette & clarinette basse

Dans le cadre de « Mehr Licht, salon de lumière »

Composé en 1912, le « Pierrot lunaire » est un mélodrame d’après 21 poèmes du poète belge Albert Giraud (1884) que Schönberg a lu dans leur traduction allemande par Otto Erich Hartleben (1893).
Les poèmes, dont la forme française est assez traditionnelle (des rondeaux en vers octosyllabes à rime), et l’allemande plus moderne (vers à mètre varié sans rime), baignent dans une atmosphère à la fois féerique, par leur vision sublime de la conception artistique et décadente, par les images provocatrices et macabres qu’ils évoquent. Cette œuvre est remarquable par son instrumentation singulière : parlé-chanté sprechgesang, et un petit ensemble dont l’instrumentation aura une grande incidence sur la composition des œuvres de musique de chambre du XXe siècle.
Deux œuvres fortement influencées par la découverte du Pierrot – Stravinsky  a assisté à sa création, rapportant ensuite son éblouissement à Ravel, à Paris – sont composées sur un modèle en apparence similaire, (voix et ensemble de chambre) mais avec des esthétiques éloignées.  Graciane Finzi offre une vision originale pour voix et violoncelle, d’un célèbre poème de Mallarmé.

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