ens.-cordes-BA19

Saison passées | saison 2020 - 2021

[Accès restreint] In Vivo #3

Mercredi 26 mai
18:00 - Salle d'ensemble
3, quai Chauveau
Lyon 9e

SANS PUBLIC

INFO COVID

La jauge de la salle Varèse restant très limitée à 35%, seul le public interne (enseignants, agents et étudiants) est autorisé à y assister.

Séance d’enregistrement de la classe d’orchestration de Luca Antignani

 

Orchestre du CNSMD
Luca Antignani, direction
Sophia Fournier, violon solo
Annouk Jobic, Marie Petit-Despierres, Marilou Rolland, Anais Merlin, voix

Liochka Massabie : Prokofiev – Dix pièces op.12 n.9
Manon Lepauvre : Bartok – Microkosmos n.107
Silvia Berrone : Bartok – Microkosmos n.128
Dougal Kemp : Bartok – Microkosmos n.144
Filipe Rodriguez : Bartok – Microkosmos n.139
Alexandre Singier : Bartok – Microkosmos n.132
Théo Perek : Bartok – Hungarian peasant songs Sz.71 n.15
Yintao Wang : « My bag was stolen on the subway in Paris » (composition pour orchestre)
Antoine Brun : « 1ère préfiguration » (composition pour violon et orchestre)
Mathieu Parisot : « Krunk » (transcription créative d’un chant populaire arménien, pour violon et orchestre)
Lisa Chevalier : « Dwa Serduszka » (transcription créative d’un chant populaire polonais, pour 4 voix et orchestre)
Mathieu Parisot : Lachenmann – Ein Kinderspiel n.1
Vincent Portes : Lachenmann – Ein Kinderspiel n.3
Lisa Chevalier : Lachenmann – Ein Kinderspiel n.6
Lisa Chevalier : Debussy – Danse bohémienne
Vincent Portes : Debussy – Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir
Mathieu Parisot : Debussy – Arabesque n.1
Antoine Brun : Debussy – Arabesque n.2

Ensemble dont la taille et la diversité timbrique sont en perpétuel accroissement, l’orchestre symphonique conserve aujourd’hui encore son statut de formation incontournable. S’y confronter, c’est appréhender judicieusement la multiplicité de ses timbres et de leurs alliages, mais plus encore réussir à traiter la masse orchestrale en tant qu’entité ayant sa propre logique sonore, qualité première de tout orchestrateur.
Le travail de transcription pour orchestre, ou orchestration, n’est donc pas la transposition servile des simples notes d’une œuvre donnée des dix doigts d’un pianiste aux quarante lignes d’une partition d’orchestre, mais bien un véritable travail de recomposition, de réécriture. Il s’agit de repenser chacun des gestes musicaux initiaux en leur donnant l’ampleur et la force adaptée à la vastitude de l’espace sonore orchestral. Le geste est donc bien celui d’un créateur qui passe au crible de sa sensibilité le matériau brut et a soin de ne jamais trahir son sens musical ; il forge l’outil orchestral dont il a besoin et fait émerger sa vision intime et légitime de l’œuvre.

Nathan Magrecki, étudiant du département de culture musicale