Le jeune ballet © C. Ganet Le jeune ballet © C. Ganet
 

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Tournée 2016 du Jeune Ballet

Création du nouveau spectacle les 25 et 26 janvier 2016 à l'Amphithéâtre culturel de l'Université Lumière Lyon 2, avant une tournée dans toute la France qui aboutira à la Maison de la danse.

Danser dans le jeune ballet, c’est faire l’expérience de la vie au sein d’une compagnie.

Aboutissement d’un parcours de formation au Conservatoire et prémice de leur carrière professionnelle, cette quatrième et dernière année du cursus en danse contemporaine comme en danse classique, permet aux jeunes danseurs de mobiliser les savoirs acquis pour s’engager dans l’aventure de la création et du répertoire, avec des chorégraphes confirmés et de jeunes talents de la scène chorégraphique.
Pour cette nouvelle saison, le jeune ballet guidé par Jean-Claude Ciappara directeur artistique, et conduit par Gaëlle Communal van Sleen maître de ballet, vous propose les univers chorégraphiques contrastés de Thierry Malandain, François Chaignaud & Cécilia Bengolea, Hervé Robbe et Michèle Noiret. Pour partir à la découverte de l’autre et de notre intérieur dansé…
Une création d’un trio d’étudiants danseurs, qui viennent de fonder leur compagnie Diki Istorii Company, complète le spectacle et leur permet de se faire connaître, sur la tournée.

Répertoire
Thierry Malandain
: Mozart à 2, reprise classique
Avec l’aimable autorisation du Malandain Ballet Biarritz

Créations
François Chaignaud et Cecilia Bengolea : Vybz Ballet
Hervé Robbe : Unexpected game
Michèle Noiret : Chambre d’écoute
Vera Gorbatcheva, Tom Grand Mourcel  & Jazz Barbe (Diki Istorii Company) : Ascension électrique

Thierry Malandain

Formé auprès de Monique Le Dily, de René Bon, de Daniel Franck, de Gilbert Mayer et de Raymond Franchetti, Thierry Malandain est danseur à l’Opéra national de Paris, au Ballet du Rhin et au Ballet Théâtre Français de Nancy de 1977 à 1986, date à laquelle il fonde la Compagnie « Temps Présent » à Elancourt. Installée ensuite à l’Esplanade Saint-Etienne Opéra en qualité de Compagnie Associée en 1992, la troupe de Thierry Malandain s’implante à Biarritz lors de la nomination de son chorégraphe à la tête du Centre Chorégraphique National de Biarritz en 1998 et se produit dans le monde entier. Depuis 2009, Thierry Malandain est également directeur artistique du Festival Le Temps d’Aimer.
En 2006, Thierry Malandain a eu une deuxième nomination aux prestigieux Benois de la danse avec L’Envol d’Icare créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris. Il a reçu de nombreux prix parmi lesquels, le Prix de la critique pour Une Dernière chanson (2012) et le Taglioni European Ballet Award pour Cendrillon (2014).

Mozart à 2 – reprise classique
Auteur de 80 chorégraphies, Thierry Malandain continue de créer un répertoire profondément lié au Ballet, où la priorité est donnée au corps dansant, à sa puissance, à sa virtuosité, à son humanité et à sa sensualité. Sa recherche du sens et de l’esthétique guide un style intemporel et sobre, grave tout autant qu’impertinent, qui puise sa richesse dans une vision renouvelée de la danse académique. Sa troupe est ainsi constituée d’interprètes ayant une formation classique et dont l’expression au travers des chorégraphies de Thierry Malandain est actuelle.
« Ma culture est celle du ballet classique et sans complexe, j’y demeure attaché. Car si je reconnais volontiers que ses codes artistiques et sociaux sont d’une autre époque, je pense aussi que cette matière héritée de quatre siècles d’histoire donne au danseur des ressources inestimables. Alors je m’amuse avec elle, devenant classique pour les uns, contemporain pour les autres, en quête simplement d’une danse que j’aime. Une danse qui ne laisserait pas seulement la trace du plaisir, mais qui renouerait avec l’essence du sacré comme une réponse à la difficulté d’être. »

François Chaignaud & Cecilia Bengolea © D. Veismann François Chaignaud & Cecilia Bengolea – Vlovajob Pru

Depuis 2005, un dialogue soutenu entre François Chaignaud et Cecilia Bengolea donne vie à des œuvres hétéroclites, présentées dans le monde entier. Ensemble, ils créent Pâquerette (2005-2008), Sylphides (2009), Castor et Pollux (2010), Danses Libres (2010), (M)imosa (2011), Altered Natives Say yes To Another Excess – Twerk (2012), Dublove (2013).
Ils créent en septembre 2014 en ouverture de la Biennale de la Danse de Lyon How Slow The Wind, pour sept danseurs du Ballet de l’Opéra de Lyon. Ils créent en 2015 Devoted pour 9 danseuses du Ballet de Lorraine, accompagnées par le chœur de l’Opéra de Nancy, dans une œuvre de Philip Glass. Ils créent The Lighters’ dancehall polyphony pour le Tanztheater Wuppertal – Pina Bausch en septembre 2015. Ils préparent une nouvelle création pour l’automne 2016 et une exposition de pièce anciennes et nouvelles pour Dia Foundation à Beacon aux Etats-Unis.
Ils ont reçu pour leur œuvre, le prix Jeunes Artistes à la Biennale de Gwangju en 2014 et le prix de la Révélation Chorégraphique en 2009.

Vybz Ballet – création classique
Tous chaussés de pointes, les six danseurs  inventent un monde abstrait traversé de vitesse, de lignes, de courbes où s’entremêlent les intensités de leur technique classique à la rage sublimée des danses des rues d’aujourd’hui.

Hervé Robbe © H. Robbe Hervé Robbe

Simultanément à ses études d’architecture, Hervé Robbe a été formé à Mudra, l’école de Maurice Béjart à Bruxelles. Après ses débuts d’interprète dans le répertoire classique et néoclassique, c’est dans un contexte qui autorise de nouvelles représentations des corps, qu’il commence à chorégraphier en 1987, au sein de sa compagnie, Le Marietta Secret. Sa démarche se nourrit et questionne les enjeux corporels et esthétiques de la modernité et de la postmodernité et s’enrichit de confrontations culturelles, lors de séjours aux Etats-Unis et au Japon. Nommé directeur artistique du Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie en 1999, il déploie de nombreuses expériences artistiques, engage de multiples échanges avec des publics, des artistes et des partenaires pendant treize ans, avant de quitter cette institution en janvier 2012. Il poursuit son aventure d’artiste et de pédagogue au sein de la structure de production TRAVELLING & CO.
Il associe à la présence chorégraphique, des dispositifs architecturaux, plastiques, vidéographiques, sonores et technologiques. Il a créé une cinquantaine de spectacles chorégraphiques, diffusés en France et à l’international. Depuis 2013, Hervé Robbe est également directeur artistique du Programme Recherche et Composition Chorégraphiques à la Fondation Royaumont

Unexpected game – création contemporaine
Pièce pour 9 danseurs, sur une musique de Andrea Cera.
Elephant /Rhino/Pull/push/ In between/One /klap…
Une suite  de mots constitue les bases d’un langage codé et secret que partage une communauté de collégiens anglais perdus sur la bande passante. Ils se retrouvent inexorablement lors d’une game-party aux règles obscures afin de remettre en jeux, une suite de partition inattendue.

Michèle Noiret © S. Laloux Michèle Noiret

Après avoir étudié à l’école Mudra fondée à Bruxelles par Maurice Béjart, Michèle Noiret rencontre Karlheinz Stockhausen. Elle étudie la notation gestuelle du compositeur et travaille avec lui comme soliste durant une quinzaine d’années. Parallèlement à cette expérience aussi rigoureuse que précise, elle fonde sa propre compagnie en 1986.
Elle est l’auteur de près de trente chorégraphies qui, chacune, ouvrent sur un univers singulier à la fois poétique et troublant. Depuis 1997, elle introduit les technologies interactives du son et de l’image dans ses recherches chorégraphiques, en questionnant nos perceptions du temps et de l’espace. Elle aime, grâce à ces outils, brouiller les pistes et semer le trouble. Par ailleurs, elle a toujours consacré une part importante de ses recherches à l’élaboration d’une écriture chorégraphique fine et précise, tout à fait personnelle.
La création d’une véritable danse-cinéma ainsi que la construction de personnages chorégraphiques sont d’autres caractéristiques de son travail.
Michèle Noiret est artiste associée au Théâtre National de la Communauté française de Belgique à Bruxelles, et membre de l’Académie Royale de Belgique.

Chambre d’écoute – création contemporaine (chorégraphie Michèle Noiret, assistée par David Drouard)
« Chorégraphier l’invisible de nous-mêmes, et révéler ce ‘hors-champ’ qui sous-tend la vie. » Michèle Noiret
Cette phrase pourrait être le point de départ de cette création avec les danseurs du Jeune ballet CNSMD de Lyon, qui s’est élaborée sous l’angle un peu particulier d’une passation d’expérience.
A partir du solo Palimpseste et de cette notion de « personnage chorégraphique », développés dans son parcours, la chorégraphe  a choisi comme axe de travail la construction d’une présence scénique particulière, en relation à la complexité de l’écriture chorégraphique. L’enjeu est d’éveiller chez le danseur un vécu intérieur qui va nourrir et renforcer sa présence scénique.
Dans le processus de création élaboré avec la personnalité de ce groupe d’étudiants, Michèle Noiret invite chacun d’entre eux à composer une cellule de cinq secondes, qui, comme un leitmotiv, contribuera à l’élaboration de la  partition chorégraphique. Il s’agit de comprendre le mouvement, et de le restituer au travers d’un vécu sensible, d’insuffler dans les corps une conscience et une corporéité en résonance avec le monde d’aujourd’hui.
Ce qui importe est de déboucher sur une création singulière, mais surtout de laisser des traces en chacun, traces, qui en temps voulu, ressurgiront là où on ne les attendra peut-être pas.

Ascension électrique,Diki Istorii Company Vera Gorbatcheva, Tom Grand Mourcel & Jazz Barbe / Diki Istorii Company

Ascension électrique
Jeunes créateurs émergents, ce trio rassemble au sein d’Ascension électrique la prouesse technique, physique et artistique du monde de la danse contemporaine et de la rock’n roll attitude. Vera Gorbatcheva, Tom Grand Mourcel et Jazz Barbe suscitent l’interrogation des sens multipliant le terrain de jeux entre le duo danseurs-performeurs et le musicien. Cette pièce vise le bouleversement émotionnel, la résistance physique entre les deux danseurs et l’endurance temporelle musicale. Ce trio trouve son point d’origine au sein d’une des figures du rock : Jimi Hendrix. Artistes soucieux de la rencontre artistique et d’un partage commun, les interactions sur scène deviennent fusionnelles, corporelles et musicales…Cette pièce porte la fougue de la jeunesse, la symbiose viscérale entre ces artistes curieux de la vie, accros aux montagnes russes émotionnelles. « Addicts » de la prise de risque, les corps et la musique s’entrechoquent, s’accordent et s’harmonisent dans un monde qui leur est propre, au bord de la transe, ivre du trouble. Ascension électrique interroge sans cesse les tremplins artistiques nécessaire aux interprètes…dans l’usure, l’essoufflement du temps, des corps, de la musique.
[Ingrid Florin]

La Tournée 2016 du jeune ballet

► lundi 25 et mardi 26 janvier à Lyon – Amphithéâtre culturel de l’Université Lyon 2, Bron

vendredi 5 février à Cluses (74) – Espace Allobroges

► vendredi 4 mars à Salon de Provence – Théâtre municipal Armand

► vendredi 25 mars à VilleurbanneThéâtre Astrée dans le cadre du festival Chaos Danse

► vendredi 8 avril à Fontainebleau – Théâtre municipal

► mardi 10 mai à Davézieux (07) – Espace Montgolfier

► mardi 24 mai à Brives(19) - Les Treize Arches

► jeudi 19 et vendredi 20 mai à Lyon – Maison de la danse

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