Du 12 au 16 décembre, le CNSMD Lyon a accueilli le réseau européen autour de la viole de gambe, Violanet. Au programme, quatre concerts, une conférence et cinq conservatoires partenaires réunis pour célébrer ce bel instrument ancien : Vigo, Weimar, Fiesole, The Hague et Salzburg !
Anne Delafosse, cheffe du département de musique ancienne du CNSMD Lyon, raconte « 14 étudiant·e·s des cinq écoles partenaires ont été accueillis au sein du département de musique ancienne pour un programme dense de cours, de conférences, de concerts et bien sûr d’échanges informels. Outre les étudiant·e·s accueilli·e·s, il a été plaisant de voir d’ancien·ne·s de Lyon revenir participer à ce que l’on peut qualifier de « fête de la viole de gambe ». »
Sur scène, les étudiant·e·s violistes du CNMSD et des autres écoles européennes ont pu interpréter un répertoire très large : en passant d’une œuvre contemporaine de Daniel Martinez Roura, Ondulaciones de l’escolta, à une œuvre du 17ème siècle de Michael Praetorius. Lors des représentations, chaque école a joué une quinzaine de minutes et présenté un programme abordé lors des séances de travail.
Le Conservatoire Supérieur de Musique de Vigo (Espagne) et les élèves invités du CRR de Besançon ont joué autour de la thématique « Enseigner à enseigner », la Hochschule für Musik Franz Liszt de Weimar (Allemagne) autour de « Lirone and Georg Neumark », les étudiant·e·s de la Scuola di Musica di Fiesole et de la Casa della Musica Arezzo autour de « La promiscuité des musiques vocales et instrumentales dans le répertoire italien », le Royal Conservatoire The Hague (Pays-Bas) autour de la rhétorique, le Mozarteum Salzburg (Autriche) autour de « Tic-Tac bow » et le CNSMD, lui, a interprété des œuvres autour de la thématique « Chanter le texte avec un archet ».
Anne Delafosse conclut « Toute la saveur d’un projet de cette sorte réside dans les rencontres et les discussions impromptues, jaillissant entre deux piliers du cloître de notre vénérable conservatoire, même sous le coup de la température hivernale, où chacun tente de se faire comprendre dans sa langue ou la langue de l’interlocuteur pour évoquer un phrasé musical, le choix d’un doigté ou d’une articulation de l’archet ! Plus au chaud, le baume d’une telle mise en commun est le rassemblement d’une trentaine d’étudiant·e·s pour célébrer cet instrument ainsi que le répertoire écrit pour lui depuis les temps anciens jusqu’à aujourd’hui. »
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