Récital de master de Perrine Dubois, chant

Épreuves publiques de fin de cycles Voix, lyrique et chœurs

Lundi 6 juin
17:00 -



Gratuit

Accompagnée par Nobuyoshi Shima, piano

Avec la participation d’Adeline Cartier (clavecin), Anne Duchêne (violoncelle), Martin Vaysse (clarinette) et Chloé Elasmar (piano)

Reynaldo Hahn (1874-1947) En sourdine extrait de Chansons grises (1893)
Joseph Zygmunt Szulc (1875-1956) : En sourdine extrait de Dix mélodies sur des poésies de  Verlaine, op.83 (1907)
Clause Debussy (1862-1918) : En sourdine extrait de Fête Galantes I (1891)
Gabriel Fauré (1845-1924) : En sourdine extrait de Cinq mélodies de Venise, op.58 (1891)
Franz Schubert (1797-1828) : Der Hirt auf dem Felsen (Le Pâtre sur le rocher), op.129, D.965, Lied pour soprano, clarinette et piano (1828)
Leoš Janáček (1854-1928) : Air de Jenůfa, Acte II, scène 6, extrait de l’opéra Jenůfa (1904)
Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : Lungi dal mio bel Nume, HWV 127, Cantate pour soprano, violoncelle et clavecin (1727)
Georges Bizet (1838-1875) :  Air de Micaëla, Acte III, scène 5, extrait de l’opéra Carmen (1875)
Gerónimo Giménez/ Manuel Nieto de Sevilla (1854-1923/1844-1915)Me llaman la primorosa extrait de la zarzuela El barbero de Sevilla (1901)

Perrine Dubois débute très jeune sa formation musicale en tant que clarinettiste au Conservatoire de Cergy-Pontoise (95) où elle obtient un Diplôme de Fin d’Études dans cette discipline. On remarque très vite son potentiel vocal et on l’incite à se perfectionner.
Alors qu’elle se destine à une carrière dans le tourisme, Perrine choisit d’allier ses passions pour les langues et la scène et part au Canada se perfectionner à la faculté de Musique de l’Université de Montréal. Durant ce cursus universitaire, elle participe à de nombreuses reprises à l’atelier d’Opéra qui lui permet d’aborder des rôles tels qu’Yniold dans Pelléas et Mélisande de Debussy et Constance dans Le Dialogues des Carmélites de Poulenc. Ce dernier lui permet de prendre la mesure de son goût pour l’art lyrique. On salue alors son « incroyable abattage » et la qualité de son timbre « brillant et puissant ».
Au cours de sa formation au CNSMD de Lyon, sa voix gagne en profondeur et lui permet d’aborder des rôles plus lyriques comme Donna Elvira dans Don Giovanni de Mozart ou Micaëla dans Carmen de Bizet. La découverte d’une pratique théâtrale décomplexée, au cours d’une production du Mariage secret de Cimarosa (rôle d’Elisetta), sous la direction scénique de Bernard Rozet, l’incite à poursuivre son exploration du théâtre musical et de l’opérette.
Curieuse, en constante recherche de pluralité culturelle et fascinée par la grande diversité des techniques vocales à travers le monde, elle s’intéresse à des genres aussi variés que le fado, le flamenco ou le pansori (chant traditionnel coréen).