Lundi 2 mai
20:00 -
Loft Goethe-Institut
18, rue François Dauphin
Lyon 2e
04 72 77 08 88
Gratuit
© Pierrot lunaire, première copie manuscrite
David Selig, préparation musicale
pour voix, 2 flûtes, 2 clarinettes, quatuor à cordes et piano
Soupir (dédié à Igor Stravinsky)
Placet futile (dédié à Florent Schmitt)
Surgi de la croupe et du bond (dédié à Erik Satie)
Sophie Hanne, soprano
pour voix, 2 flûtes, 2 clarinettes, quatuor à cordes et piano
Akahito (dédié à Maurice Delage)
Mazatsumi (dédié à Florent Schmitt)
Tsaraiuki (dédié à Maurice Ravel)
Perrine Dubois, soprano
Quatuor Fenris : Pierre Alvarez, Camille Labroue, Loïc Abdelfettah, Florian Laforge
Fanny Morel, Mathea Triniac, flûtes
Luc Laidet, Elsa Loubaton, clarinettes
Florian Caroubi, piano
Anne-Louise Bourion, direction
Poème de Mallarmé
Florent Karrer, baryton
Quentin Rebuffet, violoncelle
Dreimal sieben Gedichte von Albert Giraud – Trois fois sept poèmes d’après Albert Giraud,
traduit en allemand par Otto Erich Hartleben
Mondestrunken – Ivre de lune
Colombine – A Colombine
Der Dandy – Pierrot dandy
Eine blasse Wäscherin – Une pâle lavandière
Valse de Chopin
Madonna – Evocation
Der kranke Mond – Lune malade
Nacht – Nuit
Gebet an Pierrot – Prière à Pierrot
Raub – Vol
Rote Messe – Messe rouge
Galgenlied – Chant de potence
Enthauptung – Décapitation
Die Kreuze – Les croix
Heimweh – Nostalgie
Gemeinheit ! – Méchanceté !
Parodie
Der Mondfleck – Etincelle de lune
Serenade – Sérénade
Heimfahrt – Retour au pays
O alter Duft – Ô vieux parfum
Lorraine Tisserant, Célia Heulle, mezzo-sopranos
Heng Pai Lin, piano
Apolline Kirklar, violon
Robin Kirklar, alto
Lucie Arnal, violoncelle
Fanny Morel, flûte & piccolo
Christine Cochenet, clarinette & clarinette basse
Dans le cadre de « Mehr Licht, salon de lumière »
Composé en 1912, le « Pierrot lunaire » est un mélodrame d’après 21 poèmes du poète belge Albert Giraud (1884) que Schönberg a lu dans leur traduction allemande par Otto Erich Hartleben (1893).
Les poèmes, dont la forme française est assez traditionnelle (des rondeaux en vers octosyllabes à rime), et l’allemande plus moderne (vers à mètre varié sans rime), baignent dans une atmosphère à la fois féerique, par leur vision sublime de la conception artistique et décadente, par les images provocatrices et macabres qu’ils évoquent. Cette œuvre est remarquable par son instrumentation singulière : parlé-chanté sprechgesang, et un petit ensemble dont l’instrumentation aura une grande incidence sur la composition des œuvres de musique de chambre du XXe siècle.
Deux œuvres fortement influencées par la découverte du Pierrot – Stravinsky a assisté à sa création, rapportant ensuite son éblouissement à Ravel, à Paris – sont composées sur un modèle en apparence similaire, (voix et ensemble de chambre) mais avec des esthétiques éloignées. Graciane Finzi offre une vision originale pour voix et violoncelle, d’un célèbre poème de Mallarmé.