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Saison passées | saison 2016 - 2017

Orchestre National de Lyon/Orchestre du CNSMD de Lyon

Saison symphonique

Jeudi 5 janvier
20:00 - Auditorium de Lyon
149 rue Garibaldi
Lyon 3e

Gratuit, réservation conseillée sur le site de l'Auditorium

Thomas Dausgaard, direction

Hélène Bouchez,
préparation musicale de l’Orchestre du CNSMD de Lyon

G. Mahler : Symphonie n°7 en mi mineur, dite «Chant de la nuit»

Réservation

Propos d’avant-concert par Claire Laplace, étudiante du département de culture musicale à
19h, atrium de l’Auditorium de Lyon

Side by side

Après une première expérience très réussie en 2014, une soixantaine d’étudiants du CNSMD de Lyon a à nouveau, l’occasion de partager la scène avec leurs homologues professionnels de l’Orchestre National de Lyon.
Ce concept «side by side» propose aux étudiants de travailler une semaine sous la direction de Thomas Dausgaard, et aux côtés des musiciens, pour voir au plus près comment fonctionne le «vivre ensemble» au sein d’un orchestre professionnel.
Cet événement très enrichissant pour tous, y compris pour le public, aboutit à un concert à l’effectif particulièrement fourni. Le programme choisi est à sa juste mesure avec la Septième symphonie de Gustav Mahler qui offre une magnifique lecture d’orchestre, permettant de passer d’un climat chambriste et d’une splendide conversation entre instruments solistes à un déferlement de puissance orchestrale inégalé. Ce « Chant de la nuit » valorise par des contrastes saisissants entre les pupitres, une lecture cohérente de bout en bout de l’atmosphère mahlérienne.

En cinq mouvements romantiques d’une grande densité, parmi lesquels deux pièces de musiques nocturnes nommées Nachtmusik, la Septième Symphonie de Mahler ouvre la voie à la modernité plus que d’autres œuvres de ce compositeur viennois. Par son orchestration brillante et inventive, par le foisonnement des formes et des genres qu’elle convoque, par son flot musical inouï, cette œuvre est un tournant. Si Mahler décrit sa symphonie comme  » une œuvre pleine de joie, pleine d’humour et dont le final est une enthousiasmante affirmation de la vie », Schönberg lucide y aura vu « l’effondrement du romantisme (…) qui emporte avec lui la forme symphonique traditionnelle ». C. Laplace

Auditorium de Lyon