Carlos Puga, Festival What's Up

Saison passées | saison 2020 - 2021

[Confiné] What’sup 2021

Création musicale et improvisation

Mercredi 24 mars
17:00 - Salle d'ensemble
3, quai Chauveau
Lyon 9e

SANS PUBLIC

COMPTE TENU DE LA SITUATION SANITAIRE ACTUELLE, L’ÉVÉNEMENT EST MAINTENU À HUIS CLOS, SANS PUBLIC, ET ENREGISTRÉ À DES FINS PÉDAGOGIQUES.

Festival de création étudiante

Du mercredi 24 mars au vendredi 2 avril

Du 24 mars au 2 avril  · BAR VARESE | exposition
maquette miniature | Léna Dompy, Mini World

Du 29 mars au 1er avril · COULOIR  MEDIATHEQUE et AMPHITHEATRE DARASSE | sieste sonore
entre 14h et 18h  · Axel Poulsen

Mercredi 24 mars · CNSMD 17h > 21h30
Vendredi 26 mars  · CNSMD 18h30 > 21h
Lundi 29 mars  · macLYON 14h > 16h15 · CNSMD 17h > 21h30
Mercredi 31 mars  · 17h > 21h30
Vendredi 2 avril  · 17h > 21h15

Mercredi 24 mars

BAR VARESE
17h - conte musical écologique | Manon Lepauvre & Juliette Muller, Conte-goutte
17h30 - concert conté | Camille Fritsch, Chante-moi Roland : la mort de Roland 

SALLE VARESE
19h - spectacle et percussions | Louis Domallain, Cultivaxx
19h35 - danse | Hugo Thabaret, Je pars à la recherche d’une fin
19h50 - concert poétique | Lisa Chevalier, Eazala
20h10 - danse | Titouan Crozier, Lui vers eux, eux vers elles
20h25 - danse | Alizée Leman, Un quotidien à remplir ?
20h45 - spectacle musical et visuel | Madeleine Fougeras, Epophée

Chaque année, le CNSMD de Lyon donne carte blanche à ses étudiant·es pour monter un festival de toutes pièces : composition, programmation, production, organisation. Une expérience pédagogique, artistique et professionnalisante, nourrie depuis le mois d’octobre 2020 par des échanges avec les professionnels du CNSMD et des lieux culturels Lyonnais comme Les Subs, la Maison de la danse, le Théâtre de La Renaissance ou le Musée d’Art Contemporain de Lyon.

Au total, ce sont plus de 40 propositions qu’ils vous donnent à voir et entendre dans plusieurs lieux au Conservatoire et au macLYON, soigneusement choisis en fonction des projets : musique, danse, performance, ciné concert ou théâtre !

 

Manon Lepauvre & Juliette Muller, Conte-goutte

Manon Lepauvre, composition
Daisy Dugardin, clarinette
Salomé Kirklar, alto
Pierre Vonderscher, trombone
Louis Domallain, percussions
Juliette Muller (étudiante à l’ENS Lyon)

Parler de questions écologiques dans le registre merveilleux d’un conte musical : c’est autour de cet objectif que Manon Lepauvre et Juliette Muller se rencontrent, lors d’un partenariat entre l’École Normale Supérieure et le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Elles s’accordent alors pour créer une œuvre destinée en premier lieu au jeune public, mais qui puisse s’adresser à un public adulte également.
De cet objectif sont nés les cinq curieux personnages du Conte-goutte. Regroupés autour d’un poste de radio, ils passent le temps en se racontant l’histoire d’une goutte de pluie, tout juste tombée de son nuage. Inspirés par les événements météorologiques fantasques que la radio annonce, les cinq conteurs transportent la goutte dans un parcours initiatique et merveilleux. Un champ de fleurs sauvages, un fleuve débordant de poissons amnésiques, une grotte hérissée de stalactites… La goutte traverse des espaces merveilleux et étranges, où elle rencontre des personnages plus curieux encore. Un crapaud philosophe à trois têtes, un fantôme d’un arbre mort, ou encore des oiseaux découpeurs de nuages lui racontent leur histoire drôles ou tragiques. Les voix des conteurs, de la radio et des personnages se mêlent et leurs récits s’enchâssent. Le monde merveilleux qu’inventent les conteurs se confond peu à peu avec celui qu’évoque la radio. Le réel et l’imaginaire s’influencent et se confondent, tandis que les voix qui s’entrecroisent laissent pressentir peu à peu le dérèglement écologique du monde parcouru par la goutte de pluie.

#contemusical #composition #écologie #jeunepublic #BarVarèse #CNSMDL

Camille Fritsch, Chante-moi Roland : la mort de Roland

Camille Fritsch, chant
Pauline Chiama, vièle
Elouan Quelen, percussions

“Les Sarrazins arrivent de toute part, les Francs sont submergés et Roland, enfin, sonne son cor au milieu de l’arrière-garde décimée… Peut-être connaissez-vous déjà l’histoire de cette chanson de geste, qui nous vient du XIe siècle ? Turold, s’inspirant des évènements de Roncevaux en 778, nous livre une légende poétisée et romancée à l’intention des premiers croisés. En dehors du texte, aucune source ne nous est cependant parvenue de cette performance médiévale, assurée par les jongleurs lors des jours de foire ou de banquet.
C’est donc le fruit d’une expérimentation semi-improvisée à laquelle nous n’avons pas voulu donner de limites que nous vous proposons, armés de nos voix, vièle et diverses percussions, le premier épisode de cette chanson épique, que nous avons intitulé : La mort de Roland.”
Texte extrait du livre Rappeler Roland, de Frédéric Boyer

#chansondegeste#spectacletouspublics#médiéval #impro #Charlemagnes’enva-t-enguerre #poèmeépique 

Louis Domallain, Cultivaxx

Félix Leclerc, compositeur et interprète
Louis Domallain, compositeur et interprète

Le plus ancien fermier de la région a su se mettre à la page
Éloignant de ses mœurs les plus doux paysages

Il guette l’au-delà d’un œil tranquillement connaisseur, et la reluisante lumière des matières premières ne lui fait pas peur

S’il vous arrive de le croiser du haut de ses pâtés de fleurs de pelles, apprenez d’abord son histoire

Et s’il juge la vôtre à la hauteur, il saura vous remercier, d’un tracteur et non d’une poire !

#composition#plastique#musique#écologie#salleVarèse#CNSMDL 

 

Hugo Thabaret, Je pars à la recherche d’une fin

Hugo Thabaret, danseur et metteur en scène
Emma Guillet, danseuse
Jade Logmo, danseuse
Margot Guiguet, danseuse

La pièce trouve ses prémices et découle de la vie d’Ada dans le film The Piano de Jane Campion. C’est le cheminement d’une femme puissante et brisée qui n’a comme ressource pour s’en sortir que son piano, qui lui permet de supporter l’existence, mais ronge inconsciemment ses jours bordés de sacrifices et de résignations.
Et si l’histoire d’Ada n’était pas si singulière ?
L’être humain trie ses pensées : celles qui sont acceptables, digérables, et celles qui nous feront du mal. En chacun d’entre nous, sont enfouis nos plus profondes peurs, nos pensées les plus sombres, nos hontes innombrables et si l’Homme avait accès à cet abysse, il en serait probablement anéanti.
L’art nous permet d’accepter l’existence et cette pièce se veut l’allusion de l’individu qui coule à l’intérieur de lui sans même s’en apercevoir, de celle et de celui qui veut prendre le large sans peur de la vague, de ceux qui s’échappent, qui hurlent, qui deviennent brisés sans même le réaliser.
Puisque commencer est toujours une façon d’en finir, alors nous partons à la recherche d’une fin.

#danse #filmthepianoJaneCampion #personnagedeAda #femme #Homme 

Lisa Chevalier, Eazala

Lisa Chevalier, compositrice
Loris Sikora, violoncelle
Félix Leclerc, percussions
Ninorta Eliya, chant

Eazala est une pièce écrite pour voix, violoncelle, percussions et électroniques amplifiés. Elle est le fruit d’une rencontre artistique entre deux cultures.
Sur un poème de Michel Saad, écrit exclusivement pour l’occasion, Eazala évoque un besoin de vivre, de ressentir et de voyager, stoppé par un sentiment profond de solitude. Le texte décrit une personne coupée de l’extérieur, qui essaie de se raccrocher à ce qu’elle observe depuis sa fenêtre. Sa solitude la ronge, elle essaie d’appeler, mais personne ne la voit, personne ne l’entend. Comme enfermée dans une cage, elle finit par se dématérialiser et disparaître.

#composition#voyage#identité#musique #culture #Orient #SalleVarèse #CNSMDL 

Titouan Crozier,  Lui vers eux, eux vers elles

Titouan Crozier, chorégraphe
Sara Andrieu, danse
Hugo Thabaret, danse
Mina Charpentier, danse
Jade Logmo, danse
Margot Guiguet, danse
Swali Mazzaggio, danse

Depuis toujours, l’univers et ses mouvements fascinent l’Homme, cherchant tous les moyens d’échapper à l’attraction terrestre.
De la terre vers le ciel, d’un sol friable aux visuels inversés, un esprit commun où gravite l’envie d’appréhender l’inconnu.

#danse #gravite #attraction #groupe #SalleVarèse #CNSMDL 

 Alizée Leman, Un quotidien à remplir ?

Alizée Leman, conception et danse
Hugo Hagen, danse

« Un quotidien à remplir ? », est une pièce chorégraphique où deux individus se rencontrent dans un quotidien, jouant avec le vide, par l’espace, le son, le temps, et les corps.
Tenter de remplir une page, comme un geste pour s’alléger d’un trop plein. Un quotidien si épuisé qu’il entraînerait une chute fatale, à moins de faire place à sa propre lueur d’espoir.
Ce travail a été inspiré par ce que nous évoque le vide et comment le percevoir.
Nous avons improvisé et écrit à partir de textes, poèmes, photos ou encore notre imaginaire, autour du rapport quotidien/vide.
La vidéo représente un support qui nous permet de donner une image claire de ce que nous percevons du vide et du quotidien tandis que nous l’éprouvons sur scène.
Comme le disait si bien François-René de Chateaubriand : « On vit avec un cœur trop plein dans un monde trop vide ».

#danse #rencontre #espace #vide #perception #quotidien #salleVarèse #CNSMDL 

Madeleine Fougeras, Epophée

Lauren Martin-Favrot, Madeleine Fougeras (harpe), conceptrices et interprètes

Extraire de la musique l’expression d’un souvenir, la subtilité d’une couleur, une histoire immersive. Le duo Contre-nuit propose une histoire poétique mêlant interprétation musicale et performance visuelle. C’est une création destinée à un public adulte afin que celui-ci se sente directement concerné par l’imaginaire, l’onirisme et le conte. Le travail visuel est conçu comme un voyage exploration dans différentes matières (art de la marionnette, peinture, performance). Lauren et Madeleine se sont beaucoup interrogées sur l’importance de l’instant dans l’expérience artistique et c’est dans cette optique qu’elles ont créé ce spectacle : pour pouvoir transmettre au public l’expérience d’une composition en cours, composition d’un tableau et d’une épopée. L’interprétation musicale et la performance sont pensées de façon à créer une osmose et un jeu d’écho entre les arts : “Épophée” est un spectacle poétique à quatre mains visant à ouvrir l’imaginaire du public par le biais d’un voyage synesthésique.

#composition #artsvisuels #musique #performance #voyages #sens #SalleVarèse #CNSMDL