Carlos Puga, Festival What's Up

Saison passées | saison 2020 - 2021

[Confiné] What’sup 2021

Création musicale et improvisation

Vendredi 26 mars
18:30 - Salle d'ensemble
3, quai Chauveau
Lyon 9e

SANS PUBLIC

COMPTE TENU DE LA SITUATION SANITAIRE ACTUELLE, L’ÉVÉNEMENT EST MAINTENU À HUIS CLOS, SANS PUBLIC, ET ENREGISTRÉ À DES FINS PÉDAGOGIQUES.

 

Festival de création étudiante

Du mercredi 24 mars au vendredi 2 avril

Du 24 mars au 2 avril  · BAR VARESE | exposition
maquette miniature | Léna Dompy, Mini World

Du 29 mars au 1er avril · COULOIR  MEDIATHEQUE et AMPHITHEATRE DARASSE | sieste sonore
14h > 18h  · Axel Poulsen

Mercredi 24 mars · CNSMD 17h > 21h30
Vendredi 26 mars  · CNSMD 18h30 > 21h
Lundi 29 mars  · macLYON 14h > 16h15 · CNSMD 17h > 21h30
Mercredi 31 mars  · 17h > 21h30
Vendredi 2 avril  · 17h > 21h15

Vendredi 26 mars

SALLE VARESE 
19h - percussions et danse | Sorie Bangura, Maximal Xtrem
19h35 - danse | Clara Chastagnac, Vous avez dit utopie ? 
20h05 - excursion musicale au Mali | Elisée Sangaré, Anw ka fôli-Anw ka folie.

Chaque année, le CNSMD de Lyon donne carte blanche à ses étudiant·es pour monter un festival de toutes pièces : composition, programmation, production, organisation. Une expérience pédagogique, artistique et professionnalisante, nourrie depuis le mois d’octobre 2020 par des échanges avec les professionnels du CNSMD et des lieux culturels Lyonnais comme Les Subs, la Maison de la danse, le Théâtre de La Renaissance ou le Musée d’Art Contemporain de Lyon.

Au total, ce sont plus de 40 propositions qu’ils vous donnent à voir et entendre dans plusieurs lieux au Conservatoire et au macLYON, soigneusement choisis en fonction des projets : musique, danse, performance, ciné concert ou théâtre !

Sorie Bangura, Maximal Xtrem

Sorie Bangura, percussions
Félix Leclerc, percussions
Mio Fusho, danse
Jade Sarette, danse

Une ligne de métro, quatre patins à roulettes, une bouteille de vin, deux danseuses, deux bonhommes, une casserole, une flûte à bec, quatre cloches, une poubelle, un enfant, deux percussionnistes, zéro limite.

Dans une ville imaginaire régie par l’absurdité la plus totale, quatre individus entreprendront un voyage hors du commun. Ils s’aventureront dans ses différents quartiers, s’adapteront aux règles de vie de chacun et passeront par tous les états pour arriver au bout de ce voyage.

Nous cherchons à travers ce projet à inciter le spectateur à prendre du recul sur les codes et les comportements quotidiens conventionnels présents dans notre société.

#percussions #danse #voyage #quotidien #société 

Clara Chastagnac, Vous avez dit utopie ?

Clara Chastagnac, conception
Circé Persoud, danse
Eléonore Ghyssaert, danse
Emma Guillet, danse
Louise Carrière, danse

Une utopie est une construction imaginaire et rigoureuse d’une société, qui constitue, par rapport à celui qui la réalise, un idéal ou un contre-idéal.
« Quel est donc ce pays, disaient-ils l’un et l’autre, inconnu à tout le reste de la terre, et où toute la nature est d’une espèce si différente de la nôtre ? C’est probablement le pays où tout va bien ; car il faut absolument qu’il y en ait de cette espèce. »  Candide, Voltaire 
Dans ma pièce, le spectateur est amené à découvrir une utopie. En découvrant au fil de la chorégraphie « l’organisation parfaite de cette société ».  Leur bonheur est issu d’un travail rigoureusement organisé et équitablement réparti.
Cependant ma pièce aura pour but de dénoncer les limites de la vision de l’utopie.
C’est un non-lieu, celui-ci n’existe pas. Nous sommes plutôt dans un rêve qui reste du domaine de l’imaginaire. De plus, une des multiples facettes de l’utopie est la volonté d’ordonner les choses : d’ordonner la société, d’ordonner l’Homme. Il n’y aurait donc dans ce monde, aucune place pour la différence de vision, pour l’opposition ou les divergences des classes sociales, les contradictions d’intérêts, l’opposition des idées, la différence de styles vestimentaires ou encore celle d’apparence physique.
Ce que je cherche ainsi dans cette pièce, c’est une dégradation de la vision de l’utopie. Ce bonheur lié à cette organisation ne peut perdurer. Plus la pièce touche à sa fin, plus les interprètes seront menés à un individualisme. Peut-être que cette fin sera un peu trop tragique…

#danse #utopie #idéal #société #limites #rêve #salleVarèse  

Elisée Sangaré, Anw ka fôli-Anw ka folie.

Piano, percussions : Sorie Bangura
Guitare : Amèvi Éric Fiokouna
Batterie : Shan Lotchi Ludmann
Basse, guitare, chant : Elisée Sangaré

Creusant dans le riche et varié répertoire des musiques traditionnelles de son pays natal, le Mali, enrichi de quelques compositions personnelles, le natif de Bamako, Elisée Sangaré, en compagnie de quelques amis musiciens lyonnais (musiques actuelles, classiques et jazz) se sont données les mains pour la création du projet Anw ka fôli-Anw ka folie.
Dans le souci de pérenniser la rencontre universelle, le métissage culturel à travers la musique et le déplacement de leur zone de confort à une nouvelle zone pas connue, les musiciens se sont réunis pour mettre en commun leurs démarches, leurs univers respectifs et culturels pour donner à ce projet la chance d’exister.

Ainsi, au programme :
- sera fortement présent ce riche répertoire traditionnel visant à mettre au yeux de tous les chansons populaires du terroir malien. En jouant ce répertoire, nous allons ré harmoniser quelques pièces connues histoire de faire le pont entre la tradition et la modernité. Ce répertoire fera office de présentation régionale du Mali ;
- Quelques musiques et thèmes, puisés du répertoire musiques actuelles amplifiées et de celui jazz, réarrangés avec des influences rythmiques et mélodiques mandingues à l’appui ;
- Quelques compositions du jeune bassiste, Elisée Sangaré.

Les pièces à présenter au concert
Sanou Nèguèni : Est une composition de la grande cantatrice malienne Tara Bouaré. Dans ce répertoire cette pièce s’est faite une grande place à cause de son air joyeux et surtout à cause de son message si fort qui rappelle à tous ces despotes que nul n’est éternel !
Je me suis permis d’y faire un arrangement plus actuel pour la nouvelle génération mais tout en gardant les idées de base pour les aînés.

Né Baa - Minata Kamaté : Est une pièce que j’ai spécialement composée pour cette femme qui a lutté pour le bien-être de ses enfants et son mari durant son existence sur terre. Arrachée à l’affection de tous, le premier fruit de ses entrailles lui dédia cet air joué sur la basse électrique. Dans ce morceau on a à la fois la présence de la mélancolie et de la bonne énergie car il s’agit bien sûr de la perte d’un être cher mais aussi de cette conviction que cet être cher repose dignement en paix dans un monde meilleur. Minata Kamaté à jamais dans nos cœurs !

Afro Blues : Est un standard, du grand répertoire de jazz, que j’ai repris en faisant à quelques retouches au niveau harmonique et mélodique. Je trouve que ce morceau sonne très bien avec quelques couleurs mandingues.

Dougoukolo : Autrement dit la terre, Dougoukolo est une pièce que j’ai composée pour appeler les Hommes à cultiver l’amour du prochain et le vivre-ensemble avant le trépas. Chez moi au Mali quand quelqu’un meurt on dit que la terre l’a mangé, et c’est en ce moment que tout le monde parle du bien de ce dernier, chose que personne ne fait de son vivant. Et si on apprenait à s’aimer vivant ?
Cette chanson est pour moi un Havre de paix et de concorde.

Kôrèdouga : Puisée dans le riche répertoire traditionnel du Mali, Kôrèdouga est une pièce appartenant à la caste des Kôrè. A l’époque, les kôrèdougaw étaient comme les bouffons du roi et lors des cérémonies ou autres manifestations ils se livraient à n’importe quelle pitrerie pour faire rire les gens. Une légende dit que ce rythme a été inventé lors d’une cérémonie où un kôrèdouga un peu enivré par l’alcool est venu danser. Comme son pas était chancelant les batteurs se sont arrêtés de jouer et se sont mis à suivre ce danseur. Ainsi fut créé ce rythme à trois temps.

#musiquetrad #Mali #jazz #musiqueactuelle #compositions #SalleVarèse #CNSMDL