Carlos Puga, Festival What's Up

Saison passées | saison 2020 - 2021

[Confiné] What’sup 2021

Création musicale et improvisation

Mercredi 31 mars
17:00 - Salle d'ensemble
3, quai Chauveau
Lyon 9e

SANS PUBLIC

COMPTE TENU DE LA SITUATION SANITAIRE ACTUELLE, L’ÉVÉNEMENT EST MAINTENU À HUIS CLOS, SANS PUBLIC, ET ENREGISTRÉ À DES FINS PÉDAGOGIQUES.

 

Festival de création étudiante

Du mercredi 24 mars au vendredi 2 avril

Du 24 mars au 2 avril  · BAR VARESE | exposition
maquette miniature | Léna Dompy, Mini World

Du 29 mars au 1er avril · COULOIR  MEDIATHEQUE | sieste sonore
14h > 18h  · Axel Poulsen

Mercredi 24 mars · CNSMD 17h > 21h30
Vendredi 26 mars  · CNSMD 18h30 > 21h
Lundi 29 mars  · macLYON 14h > 16h15 · CNSMD 17h > 21h30
Mercredi 31 mars  · 17h > 21h30
Vendredi 2 avril  · 17h > 21h15

Mercredi 31 mars

BAR VARESE 
17h - danse et vidéo | Mio Fusho, Kaléidoscope 
17h30 - fable musicale | Benjamin Bouillé, Chanson des nuits d’hier

SALLE VARESE
19h - concert dansé | Flora Antropius, Maude Debuvel 
19h30 - danse | Sara Andrieu, Et si ? 
19h45 – concert | Vincent Portes | Fantasmacope 
20h - danse| Thomas Fontaine, Loco Invitis
20h25 - danse | Inès Aidat, That’s life 
20h45 - danse | Melisande Tonolo, u nu / n un 3 

JARDINS  
21h15 - performance | Bastien Charmette,
VVV.undertone.diane/marianne.100mur.e.s310321.conservatorivm.ly 

Chaque année, le CNSMD de Lyon donne carte blanche à ses étudiant·es pour monter un festival de toutes pièces : composition, programmation, production, organisation. Une expérience pédagogique, artistique et professionnalisante, nourrie depuis le mois d’octobre 2020 par des échanges avec les professionnels du CNSMD et des lieux culturels Lyonnais comme Les Subs, la Maison de la danse, le Théâtre de La Renaissance ou le Musée d’Art Contemporain de Lyon.

Au total, ce sont plus de 40 propositions qu’ils vous donnent à voir et entendre dans plusieurs lieux au Conservatoire et au macLYON, soigneusement choisis en fonction des projets : musique, danse, performance, ciné concert ou théâtre !

Mio Fusho, Kaléidoscope 

Fusho Mio, chorégraphie et danse
Mélisande Tonolo, danse
Camille Schuster (étudiante à la Cinefabrique, pour les vidéos)

Ceci est un millefeuille.
Nous sommes entourés par des couches.
Et quand nous essayons de se définir, ces couches nous construisent.
Les expériences vécues nous font voir différents paysages qui est unique à chacun.
Être influencé par le regard d’autrui, être en colère ou se sentir confortable, s’habiller, la nationalité ou le style vestimentaire etc…
Qu’est ce que nous aurions besoin pour être nous-mêmes ?
Qu’est-ce qu’il restera à la dernière page de ces couches ?

#danse #vie #sedéfinir #barVarèse #CNSMDL 

Benjamin Bouillé, Chanson des nuits d’hier

Juliette Jolain (flûte),
Lorentz Réty (Hautbois),
Theo Führer (Clarinette),
Lucas Gioanni (Basson),
Lylia Chifman (Violon),
Louis Thelot (Violon),
Louise Brunel (Alto),
Imane Mahroug (Violoncelle),
Paul Vignon (Chef d’orchestre),
Antonin Pinget (Danseur),
Benjamin Bouillé (Narrateur /Compositeur).

Chanson des Nuits d’Hier est une fable en musique de ma composition, dans laquelle s’entrejoignent musique, théâtre, danse et poésie. Elle narre le plaisir de la Nuit ; une soirée au cours de laquelle un groupe soudé d’amis furtive aux quatre coins de la ville. Il s’y déploie une esthétique et une conception baroque du théâtre et de son geste, dans laquelle l’affabulation fabuleuse de la narration rejoint celle de Pierre Corneille et de son Illusion comique.
Cette fable est pensée comme un spectacle en miniature dans laquelle il n’y a pas de séparation entre un monde musical, et un monde théâtral ; l’ensemble forme un tout. Au Narrateur se joint un danseur baroque, ainsi que 8 musiciens, et les techniques employées sur scène sont autant celles de la danse et de la gestuelle baroque, que de la pantomime. La musique, elle, est d’une écriture théâtrale, esquissant des personnages, des situations, des décors, des caractères ; la scénographie lui donne forme et vie.
Benjamin Bouillé

#baroque #danse #poésie #théâtre #narration #composition #spectacleminiature #orchestre 

Flora Antropius, Maude Debuvel 

Ce projet part de l’envie de jouer ensemble, c’est pourquoi nous avons réuni deux pièces emblématiques des répertoires de la flûte et de la harpe : Le prélude à l’après-midi d’un faune de Claude Debussy et Introduction et allegro de Maurice Ravel. Les deux pièces ont servi d’inspiration aux danseurs qui ont exploré et improvisé pour imaginer ensemble une chorégraphie originale et créer un dialogue avec les musiciens.

Eléonore Ghyssaert, danse classique, 3ème année DNSP2
Circé Persoud, danse classique, 3ème année DNSP2
Maxime Varrin, danse classique, 3ème année DNSP2
Chloé Mauger, violon, DNSM2
Siméon Labouret, violon, DNSPM2
Marion Jegou, alto, DNSPM2
Chloé Lanteri, violoncelle, DNSPM2
Camille Courtois, contrebasse, DNSPM2
Flora Antropius, Harpe, DNSPM2
Fanny Martin, flûte, DNSPM2
Samuel Buron-Mousseau, clarinette, DNSPM1

Claude Debussy (1862-1918)  
Prélude à l’après-midi d’un faune – arrangement de Fabrice Pierre  
L’œuvre trouve ses origines dans la rencontre entre le compositeur et le poète Stéphane Mallarmé en 1890 à la suite de laquelle Mallarmé demande à Debussy d’écrire une musique de scène pour un projet théâtral autour de son églogue en cent-dix alexandrins L’Après-midi d’un faune. Si le projet initial, devant comporter trois pièces musicales (prélude, interlude et paraphrase finale), ne verra jamais le jour, le poète a pu écouter le prélude de Debussy avant qu’il ne soit achevé et celui-ci écrit : « Mallarmé vint chez moi, l’air fatidique et orné d’un plaid écossais. Après avoir écouté, il resta silencieux pendant un long moment, et me dit :
“Je ne m’attendais pas à quelque chose de pareil ! Cette musique prolonge l’émotion de mon poème et en situe le décor plus passionnément que la couleur” ». Cette partition est éminemment avant-gardiste car elle est fondatrice d’une nouvelle musique française « impressionniste » (même si Debussy lui préférait le terme de « symboliste »), et est inspirée d’une poésie qui fait encore aujourd’hui figure d’avant-garde, mais aussi par le traitement si particulier de la flûte traversière qui figure le faune et par le raffinement de l’orchestration dont la palette semble celle d’un peintre.
Cet aspect révolutionnaire se retrouvera dans le ballet qui sera créé quand le danseur et chorégraphe des Ballets russes Vaslav Nijinsky s’emparera de la musique de Debussy pour écrire sa chorégraphie. Caractérisée par ses mouvements anguleux et la sensualité exacerbée des attitudes, elle discorde en apparence avec la « berceuse » et « musique ondoyante » de Debussy – pour reprendre les expressions du compositeur lui-même – qui évoque le caractère irréel et intemporel du mythe. C’est en se référant à ces caractéristiques musicales que la chorégraphie créée ici a été conçue, proposant un regard nouveau sur une œuvre entrée au Panthéon de la danse depuis plus d’un siècle.

Maurice Ravel (1875-1937)  
Introduction et Allegro pour harpe avec accompagnement de quatuor à cordes, flûte et clarinette  
La violoniste Hélène Jourdan-Morhange, grande amie de Maurice Ravel, écrivait à propos de L’Introduction et allegro : « Ravel, tenté par les « mille » cordes de la harpe, joue sans pitié avec les notes harmoniques capricieuses, les glissades aux sonorités translucides qui fusent, retombent, donnant naissance aux accords rares du quatuor. Œuvre aux multiples facettes, qui aurait pu, comme beaucoup de compositions ravéliennes, être dansée : petit ballet-conte de fées où tous les rêves eussent trouvé à s’alimenter dans le climat irréel de la musique. » Pièce qui frappe par son originalité, elle est écrite en juin 1905, juste après le cinquième échec du compositeur au concours du prix de Rome.
Si l’œuvre adopte en apparence la structure bipartite lent-vif fréquente dans les morceaux de concours instrumentaux, Ravel l’unifie en reprenant le matériau thématique de son Introduction pour constituer le deuxième thème de l’Allegro, effectuant ainsi un pied-de-nez aux règles établies par les jurys du concours auquel il vient d’échouer. La pièce sort aussi de l’ordinaire par son effectif, où les alliages de timbres déjà expérimentés dans Shéhérazade (flûte et clarinette au début par exemple) préfigurent les œuvres orchestrales qui feront la gloire de son auteur telles Daphnis et Chloé (1912), et où la place de la harpe est primordiale. L’œuvre est en effet dédiée à Albert Blondel, directeur de la Maison Erard, fabricant de harpes, et l’instrument est donc placé au premier plan (il expose le thème initial de l’Allegro et une cadence lui est consacrée) même s’il est vraiment traité de manière chambriste.

#musique #danse #Ravel #Debussy #chorégraphie #improvisation #SalleVarèse #CNSMDL 

Sara Andrieu, Et si ? 

Sara Andrieu, conception
Emma Guillet, danse
Jade Logmo, danse
Margot Guiguet, danse

« Et si ?
Si j’oubliais qu’il aurait pu en être autrement.
Cela n’aurait peut-être rien changé dans les faits
Ce serait comme regarder le même paysage mais d’un autre point de vue. »

#danse #Etsi ? #SalleVarèse #CNSMDL 

Vincent Portes | Fantasmacope 

Vincent Portes, composition
Flûte, Juliette Jolain
Hautbois : Joséphine Bélot
Clarinette : Théo Führer
Trompette : Luce Perret

Fantasmatoscope \fɑ̃.tas.ma.tɔ. skɔp\ nom masculin.Terme d’optique. Machine qui offre l’aspect d’une porte qui s’ouvre, et d’où semble sortir un fantôme paraissant s’agrandir et s’approcher des spectateurs. C’est l’instrument qui produit la fantasmagorie.Fantasmagorie \fɑ̃.tas.ma.ɡɔ. ʁi\nom féminin Sorte de spectacle qui consiste à faire apparaître, dans un lieu obscur, des images qui semblent être des fantômes.Fantôme \fɑ̃.tom\ nom masculin Reflet, éclat filtré, fragment abimé et bruiteux. Ce qu’il reste du son.

#composition #quatuor #fantôme #SalleVarèse #CNSMDL 

Thomas Fontaine, Loco Invitis

Louise Carrière, danse
Thomas Fontaine, conception et danse

Espace restreint d’un quotidien trop écrit,
Lecture de deux vies
D’un jour, d’un an, d’un mois,
Deux moi(s).
Récit d’une danse absurde sans l’autre,
Sans autres jours en perspective.
Perspective d’un grand vide,
Vide du dehors, caché d’une brume invisible.
Invisible pour elle, transparente pour lui.
Mais quelle est cette folie qui nous ronge d’envie ?

#danse #vie #vide #folie #SalleVarèse #CNSMDL 

Inès Aidat, That’s life 

Inès Aidat, chorégraphie
Laia Prats, danse
Mina Charpentier, danse
Tom Lesne, danse
Luna Votadoro, danse
Anatole Hossenlopp, danse

Création chorégraphique, musicale et théâtrale visant à restituer l’idée d’une rencontre dans un bar, d’un voyage autour de l’inexplicable, du vide communément exprimé.
La solitude est le premier sujet abordé dans cette création. Par la musique, le premier mouvement de la sonate n°14 pour piano de Beethoven engage une ambiance scénique vouée à l’être vide de sens, à son rapport relationnel avec les autres et emporte les interprètes à la quête du réconfort.
Au cœur de cette quête, la question de l’amour se dégage, l’inexplicable. Louise Bouchard poète et romancière québécoise disait : « l’incompréhensible, c’est ça le plus difficile. Nous ne le supportons pas. Nous avons peur de l’inexplicable comme du vide. »

#danse #théâtre #musique #amour #solitude #rencontre #SalleVarèse #CNSMDL 

Melisande Tonolo, u nu / n un 3 

Melisande Tonolo, danse et conception
Paul Gohier, danse

Quel est le repère qui me raccroche de moi, à moi ? Mon propre repère, mouvant. Qu’est-ce qui me protège, quand je me protège ? Je suis le centre du monde que je vois depuis mes yeux, et il y a ce complexe de pouvoir tout voir, sauf moi-même. Il dessine ma forme, et distingue mon identité contenue, de mes limites contenantes. Ce n’est pas un « qui suis-je ?» mais la contrainte qu’il entraine : qu’est ce qui me pousse à chercher ?
u nu / n un 3  est un duo qui aborde les questions de l’identité, large champ d’exploitation, en suivant pendant 20 minutes deux personnages différents, métaphores de leur propre comportement. Quelle symétrie trouve-t-on entre deux choses visiblement distinctes ? Un pour deux, deux dans un. Calqué sur un ton absurde, sans prétendre proposer de réponses, les vagues que subissent les détours intérieurs sont tentativement ramenées en surface, exposées.

#danse #moi #repère #identité #SalleVarèse #CNSMDL 

Bastien Charmette, VVV.undertone.diane/marianne.100mur.e.s310321.conservatorivm.ly 

Bastien Charmette, conception
Lisa Martinez, danse
Léa Férec-Pourias, danse
Lucas Alvarado, musique
Aaron Belabid, Corentin Tholin, vidéo

Au sein d’une identité, force et vulnérabilité discutent et remettent en cause la présence de la violence. Qui la reçoit ? Qui la projette ? Où se situe-t-elle ?
Nous pouvons penser que la violence est inhérente à la vie, l’essence de l’existence, comme un système de renouvellement. Elle nous apparait alors comme une preuve de la faiblesse du vivant.
Les identités s’expriment et réagissent à ce qui leur fait face, dans un environnement qui hérite de la violence de son passé. En quête de sécurité, ces identités se demandent s’il est possible de trouver refuge chez soi ?

#performance #quêtedidentité #spectacleextérieur #CNSMDL #violence #combat