Près de 300 congressistes, représentants d'institutions d'enseignement supérieur de la musique (y compris étudiants), ainsi que des acteurs internationaux ont accueillis du 9 au 12 novembre par le CNSMD de Lyon dans le cadre du 49ème Congrès annuel de l’Association Européenne des Conservatoires (AEC).
Au programme, conférences, ateliers mais également concert événement l’AO avec l’Orchestre du CNSMD Lyon et visites-découvertes de la ville en bateau. Le CNSMD de Lyon s’inscrit pour la deuxième fois en trente ans, aux côtés des grandes villes organisatrices de ce grand rendez-vous de la pédagogie.
Grande première, l’opening session du congrès a été diffusée en ligne en direct.
Tant au niveau des sujets abordés que des intervenants, le CNSMD Lyon a largement participé à la conception du programme, fidèle à la phrase de Paul Ricœur citée en exergue de son projet d’établissement depuis l’arrivée de Mathieu Ferey en 2019. « Une tradition ne peut rester vivante que si elle demeure prise dans un processus ininterrompu de réinterprétations. »
Parmi les sujets traités, la responsabilité sociale, sociétale et environnementale de nos institutions d’enseignement supérieures, réinventer la coopération et nos échanges internationaux, notamment avec l’Afrique… Placé au centre du projet pédagogique du CNSMD Lyon, l’étudiant a également fait entendre sa voix lors du congrès à travers différentes thématiques et interventions : Imagining student health and well-being leading to sustainable careers / Imagining student voice supporting new leadership …
Jeudi 10 novembre 20h / Britten, Rihm, Lutoslawski
direction Baldur Brönnimann
Depuis plus de dix ans, l’Orchestre du CNSMD de Lyon se produit chaque saison sur la grande scène de l’Auditorium.
Cette année, le XXe siècle est mis à l’honneur avec trois grandes œuvres composées entre 1944 et 1998 : les somptueuses peintures marines de l’Anglais Benjamin Britten ; la Quatrième Symphonie du Polonais Witold Lutosławski, avec son orchestre aux sonorités magiques ; et Marsyas de l’Allemand Wolfgang Rihm, où la trompette solo représente Marsyas, silène qui, selon la mythologie grecque, acquit la maîtrise de l’aulos, la flûte à anche double, au prix de sa beauté. Un programme résolument cosmopolite, pour faire écho au congrès annuel de l’Association européenne des conservatoires supérieurs de musique.