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17e Concours international de musique de chambre de Lyon

Les 19 et 20 avril, le Concours international de musique de chambre de Lyon s'installe au CNSMD Lyon de 15h30 à 22h pour le premier tour d'épreuves !

Partenaire de longue date, le CIMCL tiendra sa 17e édition du 19 au 23 avril : une compétition exceptionnelle avec près de 25 duos d’artistes venus du monde entier, dont le duo Stanislas, Lucas Henry et Gautier Michel, tous deux étudiants en master musique de chambre au CNSMD Lyon à qui l’on souhaite bonne chance !

Suite au premier tour d’épreuves au CNSMD Lyon, 5 à 6 duos seront sélectionnés par le jury pour accéder à la demi-finale qui aura lieu à l’Université Lumière Lyon 2.

L’occasion de revenir avec Mathieu Ferey, directeur du CNSMD Lyon sur le format du concours :

D’où vient cette pratique très sélective des concours dans la formation des musiciens ? Quelles compétences développent-ils ?

Mathieu Ferey : Au fond, la pratique des concours de musique est très ancienne. Il en existait déjà sous l’Antiquité, puis on peut citer le célèbre concours de chant médiéval dont Wagner s’inspire dans les Maîtres chanteurs, ou encore les confrontations musicales de virtuoses comme le duel Liszt-Thalberg. Ils incarnent un idéal méritocratique, celui de faire émerger le talent, quels que soient son origine ou les soutiens dont il peut bénéficier. Ils sont présents à de multiples niveaux, comme l’entrée dans un CNSMD, par exemple, et contribuent à développer des qualités comme l’endurance, la capacité à monter rapidement du répertoire, la solidité en public…

Quelle place les concours occupent-ils dans la formation d’un étudiant en musique ? Et plus spécifiquement les concours internationaux ?

Ils sont incontournables pour une grande majorité, notamment parce que celles et ceux qui se destinent à l’orchestre savent qu’il faudra présenter pour cela des concours difficiles et exigeants. Pour d’autres disciplines, en l’occurrence ici la musique de chambre, les concours internationaux sont souvent la façon la plus rapide et la plus efficace pour se faire connaître et se distinguer auprès des programmateurs de concerts. Cela apporte une indéniable visibilité à un soliste ou à un jeune ensemble.

Notez-vous une évolution de l’importance des concours dans la formation ? Quels sont les autres piliers de la formation d’un artiste aujourd’hui ?

Oui, cela évolue, car les concours ne couvrent pas toutes les formes musicales, ni tous les projets musicaux. De plus, certains artistes se développent de façon différente, sans passer par eux. Enfin, on s’attache désormais à former autant au concours qu’à ce qui se passe après le concours. De fait, si le concours est un moment capital dans le développement d’une carrière de musicien, ce n’est qu’un moment. Il faut ensuite s’installer dans la durée et savoir dialoguer avec une grande diversité de publics. Cela fait d’ailleurs la richesse d’un concours comme le CIMCL, qui développe en parallèle un important volet d’actions de médiations.

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CIMCL.FR

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