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« L’École française de danse classique à l’épreuve des notations »

Vendredi 2 décembre à 13h, découvrez en avant-première le film "Mono no aware" autour du projet de recherche "Les Sténochorégraphies, repères sur l'école française de danse classique durant la période dite de décadence" mené par Pierre Darde, enseignant danse classique au CNSMD Lyon.

La projection sera suivie d’une table ronde en présence de Pierre Darde, Laura Capelle, chercheuse en sociologie des arts et de la culture, critique de danse et de théâtre, coordinatrice de l’ouvrage Nouvelle Histoire de la danse en Occident. De la préhistoire à nos jours (éditions du Seuil, 2020), avec Thierry Malandain, chorégraphe et directeur du Centre chorégraphique national Malandain Ballet Biarritz et Hélène Marquié,professeure à l’université Paris 8, autrice de Non, la danse n’est pas un truc de filles ! (éditions de l’attribut, 2016).
Trois étudiantes du département danse du CNSMD Lyon danseront également des variations notées au moyen de différentes notations chorégraphiques.

LE PROJET

Premier projet de recherche en danse au CNSMD Lyon,  il a obtenu le soutien financier du CN D (Aide à la recherche et au patrimoine en danse) et de la DGCA (Projet de recherche dans les établissements d’enseignement supérieur du spectacle vivant).
Le 12 mars 2022 a eu lieu , au département danse du CNSMD Lyon, le tournage du film, réalisé par Didier Serciat, assisté de Deborah Salmir destiné à illustrer ce projet. Des  pièces de répertoire, reconstituées à partir de différents systèmes de notation du mouvement liées à la danse classique, ont pu ainsi être captées, relatant les évolutions techniques et esthétiques de la danse classique française durant la deuxième moitié du XIXème siècle.

Vingt-sept de nos étudiant.e.s en danse, classique et contemporaine, ont été impliqué.e.s, ainsi que Mathilde Pinget, violoniste, Jahye Euh, pianiste, Marie-Françoise Géry, professeur de danse classique, Claude Murgia, responsable habillement. Le service du patrimoine de l’Opéra de Paris a fourni généreusement quelques costumes et l’Atelier du Griffon, école de maquilleur-perruquier de Villeurbanne, a associé quatre de ses élèves pour situer historiquement les différentes esthétiques chorégraphiques. Le film et le projet de recherche rendent tout spécialement hommage à Antonine Meunier, une des premières femmes notatrices, qui tint souvent des rôles de travesti à la Belle Époque.

Ce film sera également présenté au CN D à Paris, le 19 janvier prochain.

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