Jeune ballet - Mozart à 2, Thierry Malandain © Christian Ganet And or wave, chorégraphie Pierre-Pontvianne DR. Jeune ballet - D'elles, chorég. Alexandra Blondeau © Sarah Lowicki
 

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Création du spectacle 2017 du Jeune ballet

A découvrir les 23 et 24 janvier à l'Amphithéâtre culturel Université Lyon 2, avant un final en mai à la Maison de la danse et une participation en juin à la Biennale de Cali, en Colombie.

Danser dans le Jeune ballet, c’est faire l’expérience de la vie au sein d’une compagnie.

Aboutissement d’un parcours de formation au Conservatoire et prémice de leur carrière professionnelle, cette quatrième et dernière année du cursus en danse contemporaine comme en danse classique, permet aux jeunes danseurs de mobiliser les savoirs acquis pour s’engager dans l’aventure de la création et du répertoire, avec des chorégraphes confirmés et de jeunes talents de la scène chorégraphique. Jean-Claude Ciappara, directeur des études chorégraphiques

Pour cette nouvelle saison, guidé par Jean-Claude Ciappara directeur artistique, et conduit par Gaëlle Communal van Sleen maître de ballet, le Jeune ballet vous propose les univers chorégraphiques contrastés de Harris Gkekas, Abou Lagraa, Thierry Malandain, Pierre Pontvianne et Alexandra Blondeau, étudiante-danseuse du Jeune ballet : une invitation au voyage, à la découverte de l’autre et des paysages intérieurs des artistes.

Répertoire

Thierry Malandain : Mozart à 2, reprise classique
Avec l’aimable autorisation du Malandain Ballet Biarritz

Créations

Pierre Pontvianne And-or wave, contemporain
Harris Gkekas Traverser le visible, classique
Abou Lagraa Bach two Bach, contemporain

Alexandra Blondeau (étudiante du Jeune ballet) D’elles, contemporain

Thierry Malandain © H. Gerritsen Thierry Malandain

Formé auprès de Monique Le Dily, de René Bon, de Daniel Franck, de Gilbert Mayer et de Raymond Franchetti, Thierry Malandain est danseur à l’Opéra national de Paris, au Ballet du Rhin et au Ballet Théâtre Français de Nancy de 1977 à 1986, date à laquelle il fonde la Compagnie « Temps Présent » à Elancourt. Installée ensuite à l’Esplanade Saint-Etienne Opéra en qualité de Compagnie Associée en 1992, la troupe de Thierry Malandain s’implante à Biarritz lors de la nomination de son chorégraphe à la tête du Centre Chorégraphique National de Biarritz en 1998 et se produit dans le monde entier. Depuis 2009, Thierry Malandain est également directeur artistique du Festival Le Temps d’Aimer.
En 2006, Thierry Malandain a eu une deuxième nomination aux prestigieux Benois de la danse avec L’Envol d’Icare créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris. Il a reçu de nombreux prix parmi lesquels, le Prix de la critique pour Une Dernière chanson (2012) et le Taglioni European Ballet Award pour Cendrillon (2014).

Mozart à 2 – reprise classique
Auteur de 80 chorégraphies, Thierry Malandain continue de créer un répertoire profondément lié au Ballet, où la priorité est donnée au corps dansant, à sa puissance, à sa virtuosité, à son humanité et à sa sensualité. Sa recherche du sens et de l’esthétique guide un style intemporel et sobre, grave tout autant qu’impertinent, qui puise sa richesse dans une vision renouvelée de la danse académique. Sa troupe est ainsi constituée d’interprètes ayant une formation classique et dont l’expression au travers des chorégraphies de Thierry Malandain est actuelle.
« Ma culture est celle du ballet classique et sans complexe, j’y demeure attaché. Car si je reconnais volontiers que ses codes artistiques et sociaux sont d’une autre époque, je pense aussi que cette matière héritée de quatre siècles d’histoire donne au danseur des ressources inestimables. Alors je m’amuse avec elle, devenant classique pour les uns, contemporain pour les autres, en quête simplement d’une danse que j’aime. Une danse qui ne laisserait pas seulement la trace du plaisir, mais qui renouerait avec l’essence du sacré comme une réponse à la difficulté d’être. »

Pierre Pontvianne, chorégraphe Pierre Pontvianne

Après une formation au Conservatoire de Saint-Étienne, Pierre Pontvianne entre à l’École Supérieure de Danse de Cannes. Lauréat du prix de Lausanne en 1999, il intègre en 2000 le Nederlands Dans Theater où il participe aux créations de nombreux chorégraphes comme Jiri Kylian, Ohad Naharin, Hans Van Manen… En 2002, il entame une carrière free lance aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique et en Norvège, alternant projets indépendants et compagnies internationales (Frankfurt Ballet, Carte Blanche).
En 2015 il fait une reprise de rôle pour l’œuvre de Maguy Marin MAY B.
Depuis 2014, il est associé en tant que collaborateur artistique aux projets du chorégraphe Mehdi Walerski (Opéra d’Oslo, le Nederlands Dans Theater et le ballet BC).
C’est avec la compagnie PARC, qu’il dirige depuis 2012, que Pierre Pontvianne développe son travail chorégraphique.
Il crée en 2012 le solo Souffle. En 2013, la SACD l’invite à produire un objet chorégraphique en collaboration avec Marie Barbottin, Punkt (Vif du Sujet Itinérant au Festival June Events). En 2014, il crée le duo MOTIFS et en 2016, le solo Janet on the roof pour la danseuse Marthe Krummenacher.
La compagnie PARC est compagnie associée au projet ramdam, un centre d’art.

And-or wave – création contemporaine
And-or wave repose sur une partition de groupe complexe qui s’inspire à la fois des systèmes polyphoniques et des phénomènes de forces physiques que l’on constate avec les vagues.
Le groupe de danseurs incarne ici une masse mouvante dans laquelle chaque corps initie et récupère la matière chorégraphique dans un inépuisable va-et-vient de constantes et de variantes.
And-or wave symbolise pour moi ce que notre monde traverse, des vagues d’évènements à la fois créées et traversées par l’Homme. »  [Pierre Pontvianne]

Harris Gkekas, chorégraphe Harris Gkekas

Harris Gkekas est originaire du mont Olympe en Grèce. A 13 ans, il part suivre l’enseignement de Daniel Lommel à Bourges et obtient une bourse de la fondation Onassis. Son parcours professionnel débute à 17 ans avec la compagnie Aenanon. Il est ensuite danseur au Ballet de l’Opéra du Rhin, au Grand Théâtre de Genève et à l‘Opéra national de Lyon, assurant des rôles de soliste ainsi que de nombreux rôles-titres. Interprète des grands chorégraphes néoclassiques tels que Maurice Béjart, William Forsythe, Jiri Kylian, il s’illustre également dans les œuvres de style contemporain de Merce Cunningham, Trisha Brown, Dominique Bagouet et Lucinda Childs.
Les rencontres de personnalités telles que Maguy Marin, Catherine Diverrès, Alain Buffard, Ralph Lemmon, Christian Rizzo, Rachid Ouramdane et Saburo Teshigawara le poussent à se tourner exclusivement vers la création. Il fonde sa compagnie STRATES/Harris Gkekas et y créé Yond side free hird et VWA. Outre ce travail naissant, il créé Dentro et Blow the bloody doors off avec Catherine Diverrès, Leçons de ténèbres avec Yves-Noël Genod et reprend Le syndrôme Ian de Christian Rizzo.

Traverser le visible – création classique
« Pris dans la lumière
à en devenir ombre
Avance et feint, tord
les dorsales
Brûle son reflet,
sa préhistoire
L’ouvert s’essouffle…
Habile dessein des signes
Forge l’air et ses aspérités
Jeu des plus anciens, jusque-là tenu
S’amuse comme le vent
Ecarte le temps des hommes… » [Harris Gkekas]

Abou Lagraa, chorégraphe Abou Lagraa

Abou Lagraa, danseur et chorégraphe franco-algérien, revendique un positionnement artistique aux confluences de l’Orient et de l’Occident. Une danse d’engagement, d’énergie et d’états de corps. Né en France de parents algériens, Abou Lagraa débute la danse à 16 ans à Annonay (Ardèche) avant d’entrer au CNSMD de Lyon. Il entame sa carrière de danseur interprète au S.O.A.P. Dance Theater Frankfurt auprès de Rui Horta dont il devient l’assistant sur un projet au Gulbenkian de Lisbonne. Très vite remarqué, il travaille avec Robert Poole, Denis Plassard et Lionel Hoche. Par deux fois, ses qualités d’interprète sont récompensées : en 1998 par le 2e prix d’interprétation au Concours international de danse contemporaine de Paris et en 2009, par le prix du meilleur danseur international 2009 décerné par l’International Movimentos Dance Prize.

Bach two Bach – création contemporaine
Issu de la formation en danse du CNSMD de Lyon et connaissant bien l’exigence technique et artistique de cette institution, j’ai eu à cœur d’accompagner ces jeunes danseurs à se découvrir davantage eux même, au travers de mon écriture chorégraphique, en mettant l’accent sur leurs qualités artistiques personnelles. Pour Bach two Bach,  j’ai voulu insuffler dans les veines des douze interprètes, la musicalité et la composition virtuose de Jean-Sébastien Bach et de ses œuvres pour piano et violoncelle, interprétés par le pianiste Alexandre Tharaud et la violoncelliste de talent, Hélène Schmitt. Enfin, de façon méthodique j’ai suivi les morceaux choisis, créant ainsi une succession de solos, duos, entrecoupés de grands ensembles. De vrais moments de plaisir partagés avec ces jeunes talents qui, je le pense, ont devant eux un avenir prometteur.

Alexandra Blondeau, danse Alexandra Blondeau

D’elles – création contemporaine
« De retour d’un voyage aux Philippines, j’ai été frappée de voir les rôles multiples et parfois durs physiquement que les femmes assument dans ce pays. Le thème de la condition de la femme est un vaste sujet, ouvrant sur différents points de vue et façons de l’envisager, selon les pays, les générations, et les cultures. Pour cette pièce chorégraphique, nous nous sommes intéressées et questionnées sur le corps féminin, sur le fait d’être une femme en devenir dans notre société occidentale. Quelle image notre corps renvoie-t-il ? Comment la société se l’approprie-t-elle ? Comment l’objétise-t-elle ? Comment ressentons-nous ces faits au quotidien ? Nous nous sommes nourries de réflexions, d’anecdotes, de faits concrets de la vie de chacune des danseuses, afin de partager les vraies interrogations que notre génération de femmes se posent et portent en elle. » [Alexandra Blondeau]

 La Tournée 2017 du jeune ballet

> 23 janvier 20h et 24 janvier 18h – Amphithéâtre culturel de l’Université Lyon 2, Bron
> 3 février 20h - Salle de l’Isle, l’Isle-d’Abeau (38)
> 22 mars 15h et 24 mars 20h30 – Centre culturel Jean Moulin, Mions
> 11 avril 19h20 – Théâtre Astrée Université Lyon 1, Villeurbanne
> 11 mai 20h30 - Espace Mongolfier Davézieux (07)
> 23 mai 20h30 et 24 mai 19h30 -  Maison de la danse, Lyon 8e

En juin, et en final de cette tournée, le Jeune ballet participera à la Biennale de danse de Cali (Colombie).

Jeune ballet du CNSMD de Lyon
Jean-Claude Ciappara, direction artistique
Gaëlle Communal van Sleen, maitre de Ballet
Philippe Combeau, costumes
Reynald Bureau, régie lumières
Gilles Duroux, régie son

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