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Temps fort de la saison publique, « Résistance(s] », met également en valeur les collections du CHRD à travers un catalogue de partitions et d’images d’archives qui serviront de support aux compositeurs et improvisateurs, pour un ciné-concert.

NUIT DU SILENCE DE LA MER

Samedi 19 avril

20h, Auditorium de Lyon, entrée libre.

Atelier XX-21, Fabrice Pierre, direction
Hélène Desaint, alto
Classes de chant et d’accompagnement piano
Classe de chant choral
Département danse
Anne Martin, chorégraphie

L’Humanité n’est pas un état à subir. C’est une dignité à conquérir. Vercors

B. Cavanna : Trois strophes sur le nom de Patrice Lumumba pour alto et ensemble instrumental
K. Weill : Das Berliner Requiem
P. Hindemith : Kammermusik n°1 op. 24 pour 12 solistes
H. W. Henze : L’heure bleue, sérénade pour 16 instruments
Programme de chants issus du fonds de partitions du CHRD et d’œuvres de H. Eisler, F. Poulenc et K. Weill

Une œuvre musicale ou chorégraphique peut-elle se confronter en toute sincérité à la réalité d’une dictature et restituer la voix d’artistes bâillonnés par l’Histoire ? Que signifie pour un artiste « être résistant », et pas seulement en temps de guerre ou d’occupation ? Quels musiciens se sont distingués des diktats esthétiques, artistiques ou politiques, durant leur parcours ?
Cette nuit imaginée avec le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon, s’inspire du « musicien-résistant ». A partir du fonds de partitions des collections du CHRD, elle propose des œuvres de compositeurs connus autant pour la qualité de leur engagement que par leur sensibilité au destin de l’humanité.

Résidence du Laboratoire Scène/recherchE au CHRD

Jean Geoffroy, coordination

Le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation propose aux musiciens du Laboratoire Scène/recherchE une résidence dans ses murs.
Entrée payante : 4 et 2 €

Mercredi 23 avril

15h, jeune public
19h-21h (nocturne), ouverture exceptionnelle du musée

Jeudi 24 et Vendredi 25 avril

12h30, parcours musical à l’heure du déjeuner
14h à 17h, moments musicaux en déambulation

Juste une fraction de silence

D. Coubes : Intérieur nuit
David Coubes et Lou Renaud-Bailly, instruments électroniques

D. Coubes : Entrez (installation sonore)

S. Hervier : Neige (installation sonore)

M. Feldman : King of Denmark
Katy La Favre, percussions

S. Henry : Que mon silence
El Raus (pièce acousmatique)
Krystina Marcoux, percussions

Chansons françaises, arrangement collectif de :
Denis Fargeton, accordéon
Pauline Lorieux, contrebasse
Sébastien Hervier, Mathilde Dambricourt, percussions

B. Giner : Et In Terra Pax…
Florent Duverger, percussions
Véra Gorbatcheva, danse

H. Dutilleux : Citations – extraits
Florent Duverger, percussions
Barbara Brzezinska, clavecin
Tatsiana Revina, hautbois
Pauline Lorieux, contrebasse

T. Johnson : Tilework
Sébastien Hervier, percussions

S. Sciarrino : les trois premiers Caprices pour violon
Martial Boudrant, violon
Baptiste Menard, danse

K. Haddad : Andenken
Martial Boudrant, violon

T. Hozokawa : Sen VI
Lucie Delmas, percussions

E. Denisov : Nuages noirs
Chou Hsin-Chun, percussions

M. Jarrell : Assonance VII – extraits
Lucie Delmas, percussions

V. Globokar : Corporel
Katy La Favre, percussions

Moments improvisés et déambulations
Rémi Magnan, contrebasse
Sébastien Hervier, percussions, senza

J. S. Bach : solos instrument et voix confondus
Barbara Brzezinska, clavecin
Fantaisie chromatique et fugue en ré mineur
Pauline Lorieux, contrebasse

J. Cage : Aria – extrait
L. Nono : assolo finale de « La fabbrica illuminata »
Canto popolare dell’Emilia Romagna  : Fa la nana
Elisa Bonazzi, soprano (Bologne)

J. Cage : Child of Tree
Julien Pellegrini, percussions
Marie Tassin, danse

G. Scelsi : Okanagon
Lucie Delmas, percussions
Joanna Ohlmann, harpe
Pierre Dekker, contrebasse

D’abord, le silence s’impose… Entrer au CHRD n’est pas anodin, et encore moins y jouer de la musique. On se dit à priori qu’elle n’y a pas sa place, que les sons émis ici n’auront pas le même poids ni le même sens que dans n’importe quel autre lieu ; et au fur et à mesure de la visite, on s’aperçoit que c’est un lieu vivant, actif, ancré dans le passé certes, mais aussi tourné vers l’avenir… et c’est là que ce jouera notre aventure musicale, entre mémoire collective et transmission.
Tous les grands compositeurs ont écrit plus ou moins directement sur la notion de mémoire — car sans elle pas de perspective — et certains pour cela en sont devenus universels.
Le Laboratoire Scène/recherchE sera avant tout « à l’écoute » du lieu, en écho mais aussi en creux, revenant parfois au silence avec Bach, Feldmann, Sciarrino, mais aussi de façon plus explicite avec Dutilleux, plus violente avec Giner, sans oublier quelques clins d’œil à la musique de bal de l’époque [J. Geoffroy].

CINÉ-CONCERT

Jeudi 24 avril

20h, Loft Goethe-Institut
18, rue François Dauphin
Lyon 2^e
entrée libre

Collectif d’improvisation

Jean-Marc Foltz et Henri-Charles Caget, accompagnement artistique

Shu Torng Lin, flûte
Virgile Guglielmi, violon
Cécilia Lemaître, clarinette
Justine Eckhaut, Romain Camiolo, piano
Cyril Molesti, Julien Pellegrini, percussion
Valentin Hadjaj, guitare et piano
Igor Troppee, accordéon
Romain Trouillet, guitare et scie musicale
Erwann Chandon, batterie ou guitare

Films : Sociologie de la résistance - CHRD
Wrill écoute la BBC - Albert Fromenteau
Libération - Philippe Porret

Classe de musique à l’image

Gilles Alonzo, accompagnement artistique
RÉSISTANCE, création de Valentin Hadjaj, sur les images d’archives du CHRD « Sociologie de la Résistance » et « Communiquer pour résister »

Virgile Guglielmi, Aurélien Ramage, violon
Cynthia Blanchon, alto
Camille Supera, violoncelle
Mylène Berg, piano

Le collectif d’improvisation mené par Jean-Marc Foltz et Henri-Charles Caget, et la classe de musique à l’image dirigée par Gilles Alonzo, s’associent pour un ciné-concert à l’institut Goethe sur des films d’archives.
Dès les débuts du cinéma, le son accompagne l’image. Du son du projecteur au bruiteur, du phonographe au bonimenteur, du pianiste improvisateur ou des musiciens du village à l’orgue à effets, cette tradition originelle trouve son prolongement dans le ciné-concert contemporain. Contrairement à la bande-son enregistrée, ici la musique interagit constamment avec l’image à travers une orchestration spontanée, une composition collective invitant le spectateur à établir ses propres correspondances.

dans le cadre de « Mehr Licht, salon de lumière »
en partenariat avec le Goethe Institut
et avec le soutien des pianos Blüthner