Orchestre musique ancienne © B. Adilon Jean-Marc Aymes DR.
 

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Motets pour la cour florentine

Les motets que Giacomo Antonio Perti composa pour la cour de Florence à l’aube du XVIIIe siècle font partie des œuvres les plus fastueuses de leur époque, ne serait-ce que par l’éclat de l’ensemble instrumental qu’ils requièrent.

Mardi 12 janvier

20h, Chapelle de la Trinité, Lyon 2e
Tarif : 12 €
Réservation Les Grands Concerts

Giacomo Antonio Perti (1661-1756)

Gaudeamus omnes (1704) à huit voix, deux trompettes, deux cornets, cordes et continuo
Cantate laeta carmina (1705) à cinq voix, deux trompettes, deux cornets, cordes et continuo

Département de musique ancienne
Jean-Marc Aymes, direction musicale

Orchestre du département de musique ancienne © B. Adilon

Giacomo Antonio Perti

Le Grand Duc Cosme III de Médicis avait commandés les motets pour les splendides cérémonies qui se déroulaient à Florence, le 14 août de chaque année, veille de la fête de la Vierge. Pour l’occasion, Perti avait fait sien le modèle du grand motet français tel qu’on l’entendait à Versailles.
Les motets se présentent donc comme des œuvres d’envergure, alternant chœurs et soli, soutenus par un étonnant ensemble instrumental de cordes, enrichi de deux  trompettes répondant à deux cornets à bouquin. L’ampleur des lignes vocales, la richesse des couleurs instrumentales, la clarté et l’équilibre de l’écriture, témoignent de la suprématie de l’art musical bolonais, qui s’imposa longtemps comme modèle à toute l’Europe.
Pour faire renaître ces œuvres, Jean-Marc Aymes conduit l’orchestre du département de musique ancienne du CNSMD de Lyon, régulièrement invité à la Chapelle de la Trinité.

Giacomo Antonio Perti est un compositeur à la longue carrière — au moins 78 années d’activité comme maître de chapelle dans les principales basiliques de Bologne et comme compositeur d’opéras pour les grands théâtres italiens. Il se consacra quasi exclusivement à la musique vocale, excellant comme mélodiste et contrapuntiste. Il sut évoluer, passant du milieu du seicento au style galant. Les plus importants mécènes de l’époque, parmi lesquels les Habsbourg d’Autriche et les Médicis de Toscane, firent maints efforts pour obtenir sa musique. Rival « historique » d’Alessandro Scarlatti, ses œuvres furent plagiées par Haendel. Il fut un enseignant très apprécié [d’après le prof. Francesco Lora].

Les Grands Concerts

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