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Le hautbois en France, de la période pré-révolutionnaire au Premier empire

Journées d'études et de rencontres autour de la pratique d'instruments modernes ou anciens

Journées d’études-rencontres

Vendredi 8 décembre, salle Varèse, CNSMD de Lyon, 10h-16h
Le hautbois des Lumières
Mardi 12 décembre, espace Fleuret, CNSMD de Paris, 9h30-17h30
Concert de clôture, 19h

Ces journées sont ouvertes à tous, dans la mesure des places disponibles.
En partenariat entre les CNSMD de Paris et Lyon et du CRR de Paris

Placées sous la responsabilité artistique de David Walter, Jérôme Guichard, Florence Badol-Bertrand (porteur de projet), ces rencontres s’adressent tout autant aux hautboïstes qui pratiquent les instruments modernes qu’à ceux qui pratiquent les instruments historiques : elles seront justement nourries par ces échanges.
Elles réunissent les élèves des deux Conservatoires Nationaux Supérieurs Musique et Danse de Lyon et Paris et du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, autour de leurs professeurs : David Walter, Jacques Tys, Jérôme Guichard, Jean-Louis Capezzali, Rafael Palacios, Antoine Torunczyk et les départements d’instruments, musique ancienne (Pascal Bertin CNSMDP, Anne Delafosse CNSMDL), musique de chambre (Agnès Sulem et Dana Ciocarlie CNSMDL, Stéphanie-Marie Degand CNSMDP), musicologie et analyse (Liouba Bouscant CNSMDP, Charlotte Ginot-Slacik CNSMDL), audio-visuel (Catherine de Boisheraud CNSMDP).
Il est donc question de l’école française – avec la création de la classe du Conservatoire (Sallantin, Garnier, Vogt etc… ) -, et du répertoire joué et édité en France – donc un répertoire international, grâce aux passages des instrumentistes et des compositeurs au Concert Spirituel, puis aux délégués du Conservatoire. Le répertoire et la pratique du cor-anglais dont la remise au jour correspond à la période est également envisagé.

Vendredi 8 décembre 2017, CNSMD de Lyon
Le Hautbois des Lumières

10h
Accueil et introduction par Jérôme Guichard, Anne Delafosse, Alain Poirier, Florence Badol-Bertrand

10h20-11h00
Florence Badol-Bertrand : Évolution de la pratique du hautbois à Paris de la période pré-révolutionnaire au Premier Empire.

11h-11h30
Jérôme GuichardAtelier d’interprétation interactif sur les Nocturnes pour hautbois et piano-forte de Charles Garnier/Emmanuel Jadin.

11h30-12h
Patrick Péronnet : L’usage du hautbois dans la musique militaire française, 1764-1815.

12h-12h30
Florence Badol-BertrandAtelier d’interprétation interactif sur le Quintette pour hautbois et cordes de Joseph-François Garnier.

pause déjeuner

14h-14h40
Christopher Palameta : « Rejeter le « badge d’injustice » : le hautbois en France au début du XIXème siècle », présentation sur un hautbois Adler de 1825, accompagné par Marcia Hadjimarkos, piano-forte.

14h40-15h10
Cécile Bugner : Le changement de visage du cor à l’aube de la Révolution française.

15h10-16h
Philippe Brandeis : Les déchiffrages pour hautbois du Conservatoire de Paris au XIXe siècle.

Mardi 12 décembre 2017 – CNSMD de Paris, Espace Fleuret
Suite des « Journées d’études-rencontres » et concert de clôture

9h30 -10h
Accueil et introduction par David Walter, Jérôme Guichard et Florence Badol-Bertrand

10h-10h40
Rafael Palacios : Garnier/Delusse : quels éléments pour quels diapasons ?

10h40-11h40
Lola Soulier : autour des fac-simile des hautbois Delusse du musée : confection des anches et technique du hautbois à partir de la Méthode Raisonnée pour le hautbois de Joseph-François Garnier. Avec Marcia Hadjimarkos, fac-simile du piano-forte Erard 1802.

11h40-12h20
Antoine TorunczykAtelier d’interprétation sur le Duo concertant de Widerkehr, avec Neven Lesage, hautbois classique et Aude-Liesse Michel, piano-forte

pause déjeuner

13h30-14h10
Philippe Brandeis : Les déchiffrages pour hautbois du Conservatoire de Paris au XIXe siècle.

14h10-14h40
Victor Dutot : La Méthode de basson d’Ozi.

14h40-15h20
Stéphanie-Marie DegandAtelier d’interprétation autour du Quintette de Kreutzer avec Gabriel Pidoux, hautbois.

15h20-15h50
Lola Soulier, Marc Ecochard, Stéphane Vaiedelich : présentation des fac-simile des hautbois Delusse du musée de la musique de Paris

16h-17h30
Geoffrey Burgess : « Fondateur d’une école de hautbois français? Gustave Vogt: son jeu, ses instruments, sa pédagogie”. Avec Marcia Hadjimarkos, piano Erard 1880.

Atelier d’initiation aux hautbois Delusse.

pause : reprise d’accord et installation de l’orchestre

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19h Concert sous la direction de David Walter

Restitution des œuvres* et présentation du concert, Florence Badol-Bertrand

Programme

Jacques-Chrétien-Michel Widerkehr 1759-1823, Duo-Sonate pour hautbois et piano-forte
Neven Lesage, hautbois, Aude-Liesse Michel, piano-forte

Rodolphe Kreutzer 1766-1831, Concerto pour hautbois*
Gabriel Pidoux, hautbois

Joseph-François Garnier 1755-1825, Symphonie concertante pour deux hautbois*
Natalia Auli et Jiyoung Kim, hautbois

Jacques-Chrétien-Michel Widerkehr, Symphonie concertante pour flûte, hautbois, clarinette, deux bassons, cor et violoncelle*
Gilles Stoesel, flûte, Nishil Sharma, hautbois, Kevin Galy, clarinette, Gabriel Dambricourt, cor, Marie Boichard, basson, Camille Donnat Bart, basson

Anthonin Reicha 1770-1836, Scène et air pour cor anglais et orchestre*
Jean-Maurice Messelyn, cor anglais

Intervenants et organisateurs

Comité d’organisation

Bénédicte Affholder-Tchamitchian, chef du département production du CNSMDP
Pascal Bertin, chef du département musique ancienne du CNSMDP
Liouba Bouscant, chef du département Musicologie et Analyse du CNSMDP
Marion Cornière, chargée de production du CNSMDP
Anne Delafosse, chef du département musique ancienne du CNSMDL
Patricia Frechon, médiathèque Berlioz du CNSMDP
Alain Poirier, directeur de la recherche du CNSMDL
Catherine Robin, responsable des master-classes CNSMDP

Comité artistique et scientifique

Florence Badol-Bertrand, professeur d’histoire de la musique au CNSMDP
Jérôme Guichard, professeur de hautbois moderne au CNSMDL
Rafael Palacios, professeur de hautbois historique au CNSMDP
David Walter, professeur de hautbois moderne au CNSMDP

Biographies

Florence Badol-Bertrand, musicienne-chercheuse

enseigne l’histoire de la musique au CNSMDP tout en cherchant à mettre la recherche au service de la pratique. Son expérience de hautboïste conditionne sa démarche. Sa thèse a d’ailleurs servi à restituer nombre de partitions oubliées et à en donner des clés d’interprétation. Pour les faire découvrir, elle a fondé les éditions Deux-Croches/Noire aux côtés du corniste Serge Badol, et ne cesse de les produire – New-York Oboe Blow out, Festival de Schwetzingen, Philharmonie de Paris. Elle s’investit auprès des publics inhabitués des salles de concert sous forme de rencontres et d’échanges. Dans cette perspective de partage et transmission, elle participé à l’aventure multimédia dès ses débuts avec le CDrom Cosi fan tutte, Visite interactive d’un opéra de Mozart, direction René Jacobs/harmonia mundi, élu Macromedia People’s Choice Awards 2000 à San Francisco. Chargée de la partie Classicisme du site de la cité de la musique, elle a produit la trame musicologique des web-feuilletons sur Le Requiem et Lucio Silla de Mozart et sur Orfeo de Gluck produits par Insula Orchestra/Laurence Equilbey. En 2006, elle a publié la fiction Mozart ou la vie/Séguier-Archimbaud et Requiem, au cœur de l’œuvre ultime de Mozart avec l’enregistrement de P.Herreweghe/harmonia mundi. En 2012, elle a été reçue à l’Habilitation à Diriger des Recherches sur le sujet Pour une musicologie partagée. En 2016, son documentaire sur Hélène de Montgeroult a été mis en ligne sur le site du CNSMDP.

Philippe Brandeis, organiste, directeur des études musicales et de la recherche au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

est d’abord – et avant tout ! – un musicien interprète. Récompensé par cinq prix au Conservatoire de Paris (harmonie, contrepoint, fugue, orgue, improvisation à l’orgue) et plusieurs prix de concours internationaux, il est aujourd’hui titulaire du grand orgue du Sacré-Cœur de Montmartre et du grand orgue de la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris et mène parallèlement un parcours de concertiste qui le conduit aussi bien en France qu’à l’étranger, notamment en Allemagne, Angleterre, Chine, Italie, Hollande, République tchèque, Russie… Parmi ses missions en qualité de directeur pédagogique au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, il a conduit l’ensemble de la mise en œuvre du LMD (licence-master-doctorat) pour les cursus musicaux de l’établissement et en particulier l’ouverture du premier doctorat d’interprète de la musique en France en partenariat avec l’Université, et se vit alors confier le poste de directeur de la recherche avec pour objectif premier la définition et le développement dans l’établissement d’une orientation proprement artistique de la recherche, appuyée autant sur une méthodologie académique que sur la pratique artistique d’excellence qui fait la réputation de l’institution.  Il coordonne aujourd’hui à l’échelle de l’établissement une dizaine de programmes de recherche transdisciplinaires, notamment dans les domaines de l’interprétation, de la composition, de l’improvisation, de l’arrangement, de la diffusion du son et de la pédagogie.

Cécile Bugner, corniste

est passionnée par la musique vivante. Sa vie musicale commence à Lille où elle découvre la joie de jouer ensemble. En 2011, elle entre au CNSMD de Lyon dans la classe de David Guerrier, Michel Molinaro, Jean Pincemin et Antoine Dreyfuss et obtient son master en 2016. Elle y fait de belles rencontres et découvre notamment le jeu sur instruments originaux, l’improvisation, le théâtre musical et la démarche de création collective réunissant interprètes et compositeurs. Pour approfondir sa connaissance des instruments anciens, elle rédige son mémoire de recherche de master sur la question du cor en France entre 1750 et la Révolution en parallèle de sa pratique en musique de chambre et avec le Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz. Jouer la musique d’aujourd’hui lui tient particulièrement à cœur. Elle participe notamment à l’académie franco-allemande opus XXI et se joint au groupe l’Instant Donné. Elle aime jouer en ensemble de taille variable, et prend part aux concerts de l’ensemble Dumias, de l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de l’Opéra Théâtre de Saint Etienne, l’Orchestre Ose. Elle enseigne en stage d’été depuis 7 ans, à l’école de Brignais entre 2014 et 2017 et depuis septembre 2017 au CRD de Roubaix. La rencontre avec de jeunes artistes lui plaît beaucoup. Elle intègre la formation au Certificat d’Aptitude à Lyon en 2016 et continue à jouer la musique sous des formes variées tout en transmettant cet enthousiasme !

Geoffrey Burgess, hautboïste et musicologue

D’origine australienne, Geoffrey Burgess est renommé à la fois en tant qu’interprète et musicologue. Hautboïste aLux côtés des Arts Florissants pendant vingt ans, il se spécialise dans l’interprétation de la musique baroque et joue régulièrement avec plusieurs orchestres et ensembles aux États Unis. Son expertise quant à l’histoire de son instrument est signifiée par plusieurs publications, notamment The Oboe (Yale, 2004, écrit en collaboration avec Bruce Haynes), et Premier Hautboïste français (Scarecrow, 2004), dédié à la carrière du hautboïste Gustave Vogt. En plus de nombreuses contributions importantes sur l’histoire de l’opéra baroque français, ses publications récentes concernent l’interprétation de la musique ancienne et sa renaissance au XXe siècle. The Pathetick Musician, un mode d’emploi sur l’expressivité de la musique baroque fondé sur des principes rhétoriques, a été édité chez Oxford University Press en 2016. Dr Burgess a enseigné au sein des universités de Columbia, Duke, et Stony Brook, et il est actuellement professeur de hautbois baroque à l’Eastman School of Music à Rochester, New York. Avec la collaboration de Joel Robinson, il est également facteur de hautbois d’après des modèles historiques.

Marc Ecochard, facteur de hautbois

Marc Ecochard fabrique des hautbois baroques et classiques depuis 1983. Sa rencontre avec le hautboïste Bruce Haynes dès le début des années 1970 est déterminante et il travaille le hautbois baroque (hautboy) avec lui au Conservatoire de La Haye. Ils entretiendront par la suite des échanges fructueux dans les domaines de la recherche organologique et musicologique.

Stéphanie-Marie Degand, violoniste

est aujourd’hui l’une des rares interprètes capable de maîtriser les techniques et les codes d’un répertoire allant du XVIIème siècle à la création contemporaine. Formée à Caen par le pédagogue et chef d’orchestre Jean-Walter Audoli, mais également par Emmanuelle Haïm, elle rentre à l’unanimité au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Jacques Ghestem. Elle y affirme d’emblée une démarche pionnière de non-cloisonnement des répertoires en intégrant également le département de musique ancienne. Elle bénéficie ainsi de l’enseignement de maîtres tels que Jacques Rouvier, Alain Meunier, Pierre-Laurent Aimard, mais aussi William Christie, Christophe Rousset, Patrick Bismuth et Christophe Coin. Elle obtiendra 4 premiers prix et suit le perfectionnement de violon, avant d’entamer une carrière atypique. Soliste confirmée, chambriste passionnée, violon solo engagé,  la direction, et surtout la transmission: rien n’échappera à cette artiste à « l’esprit droit et l’imagination ardente » (P. Baillot, Méthode officielle de violon de 1803). Cette démarche artistique est régulièrement saluée : Grand Prix Adami 95, 2ème Grand Prix du Concours Ferras-Barbizet 97, Révélation Classique au Midem 98, Lauréate Natexis 99, Prix de la Sacem 2002, Révélation « Soliste Instrumentale » aux Victoires de la Musique. Sa discographie illustre fidèlement cette insatiable curiosité musicale, et débute avec un disque récital violon seul qui marquera les esprits : « De Biber à Tanguy », sur trois violons et quatre archets, avec une création du compositeur Eric Tanguy, dont elle est la dédicataire. Avec le Concert d’Astrée, qu’elle a co-fondé avec Emmanuelle Haïm, et dont elle sera le violon solo puis l’assistante musicale, elle enregistre un répertoire allant de Monteverdi à Mozart. Avec sa partenaire Violaine Cochard, un disque Mozart-Duphly très remarqué par la critique. Elle grave aussi bien les concertos du Chevalier de Saint George que celui de Tchaikovski, en passant par Haydn, Schumann, Dubois… À paraître, les Concerts Royaux de Couperin avec Christophe Rousset et les Sonates de Onslow avec Daniel Isoir. Elle se produit en soliste dans les salles les plus prestigieuses, sous la direction notamment d’Emmanuel Krivine, Francois-Xavier Roth, Jeremie Rhorer, Laurence Equilbey, plus particulièrement dans le répertoire classique et romantique sur instruments historiques. Elle a comme partenaires de musique de chambre privilégiés Marie-Josèphe Jude, Francois-Frederic Guy, Christie Julien,  Christophe Rousset, Emmanuelle Bertrand, Marc Coppey, Miguel Da Silva… En 2015 elle fait ses début avec le Los Angeles Philharmonic au Walt Disney Hall. Parallèlement à son activité de concertiste, elle se consacre progressivement à la direction. Du violon elle dirige notamment l’Orchestre Philharmonique de Liège, Les Violons du Roy, L’Orchestre d’Auvergne… mais à la baguette, elle est chef-assistante sur Don Giovanni de Mozart au Théâtre des Champs-Elysées fin 2016. Titulaire du CA, elle est professeur de violon au Conservatoire National Supérieure de Musique et de Danse de Paris, mais enseigne également dans le département de musique ancienne l’approche du répertoire sur instruments historiques. Elle joue, suivant le répertoire, deux magnifiques violons italiens du XVIIIème siècle: Joseph Catenari, Turin 1710 et Gennaro Gagliano, Naples 1752.

Victor Dutot, bassoniste

commence le basson avec René Sicart puis intègre le CRR de Versailles dans la classe d’Alexandre Ouzounoff. Il est admis quelques années plus tard dans la classe de basson français de Gilbert Audin au CNSM de Paris. Il y obtient son Master en 2015. À cette occasion, il réalise son mémoire sur les professeurs fondateurs de l’école française de basson et enregistre en première mondiale des pièces de François Devienne, François-René Gebauer et Étienne Ozi. En tant que musicien d’orchestre, Victor Dutot est membre fondateur du Sinfonia Pop Orchestra, spécialisé dans les musiques de films au sein duquel il est basson solo, ce qui lui permet de découvrir tout un répertoire dans les plus grandes salles (Grand Rex, Palais des Congrès de Paris…). Il est également souvent invité à jouer au sein des grandes institutions musicales françaises telles que l’Orchestre National de France, l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre des Pays de la Loire ou l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg. Mettant son énergie au service de son instrument, Victor est président de l’association Bassons, association qui promeut les bassons quels que soient leur système et leur époque. Il mène une intense activité de chambriste en multipliant les récitals dans différentes formations. Soucieux de susciter l’intérêt du public, ses concerts mêlent toujours grandes œuvres du répertoire de musique de chambre et œuvres méconnues ou créations. Il a également co-fondé avec Rafael Angster, Julien Abbes et Anaël Bournel-Bosson le quatuor Les Francs Bassons, ensemble qui fait rayonner le basson français en France et dans le monde (États-Unis, Japon, Allemagne…). Jeune pédagogue, il suit actuellement la formation au Certificat d’Aptitude au CNSMDP et enseigne aux conservatoires du XVIe arrondissement et d’Asnières-sur-Seine.

Marcia Hadjimarkos, piano-fortiste

joue, enseigne et enregistre sur plusieurs d’instruments à clavier – le piano historique dans toutes ses formes depuis le prototype florentin jusqu’au piano romantique français, ainsi que le clavicorde – en tant que soliste, chambriste, à quatre-mains, et en accompagnant les chanteurs. Ses études l’ont emmené depuis les USA, son pays d’origine, jusqu’au CNSMDP, où elle s’est perfectionnée en pianoforte auprès de Jos Van Immerseel; elle habite la Bourgogne du Sud depuis une trentaine d’années. En 2014, Marcia Hadjimarkos a participé aux journées de recherche sur Hélène de Montgeroult programmées au CNSMDP dans le cadre desquelles elle a donné une master-class et un concert. Elle était l’accompagnatrice au piano-forte de la classe de clarinette ancienne de Jean-Claude Veilhan au CNSMDP de Lyon. marciahadjimarkos.com

Jérôme Guichard, hautboïste

Médailles d’or de hautbois à l’unanimité (1982), de solfège et musique de chambre (1983), prix supérieur interrégional à l’unanimité (1985) au CRR de Nancy. Premiers prix de hautbois et musique de chambre (1988-1989) à l’unanimité au CNSMD de Paris. Certificat d’aptitude à l’enseignement du hautbois. Demi-finaliste des concours internationaux de Genève et Trieste (1988), second prix ex æquo à celui de Manchester (1989), prix spécial en finale de celui de Prague, premier prix de celui de Tokyo (1991). Remplacements comme hautbois solo au sein de formations comme l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre national de France, l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon, l’Orchestre du WDR de Cologne, l’Orchestre du Festival du Budapest et, depuis 2010, l’Orchestre symphonique de Londres, sous la baguette de Myung-Whun Chung, Pierre Boulez, Lorin Maazel, Jeffrey Tate, Kurt Masur, Esa-Pekka Salonen, Hans Vonk, Iván Fischer, Antonio Pappano, Colin Davis ou Valeri Guerguiev. Concerts en soliste au Venezuela, en Biélorussie, en Allemagne, en Italie, en Espagne, avec l’ONL et au Japon (concerto de Mozart en septembre 2012). Professeur de hautbois au CNSMD de Lyon, il a été invité pour des classes de maître dans les plus grandes institutions musicales européennes (au CNSMD de Paris, à Madrid, Alicante, Santiago, Oslo, Munich, au Royal College of Music de Londres et à celui de Cardiff…).

Rafael Palacios, chef d’orchestre, hautboïste, docteur en musique et musicologie de l’Université Paris-Sorbonne,

a obtenu ses diplômes supérieurs avec distinction de hautbois baroque et moderne aux Conservatoire Royaux de Bruxelles et de Rotterdam. A travaillé sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, Jordi Savall, Philippe Herreweghe, Sigiswald Kuijken, Ton Koopman ou Jos van Immerseel. Sur le hautbois moderne, il a été hautbois solo de l’Israël Sinfonietta en 1988-1989, de l’Israël Chamber Orchestra (Shlomo Mintz) en 1989-1990, et de l’Orquesta Sinfónica del Principado de Asturias 1992-1995. Depuis 2012, Rafael Palacios est professeur de hautbois baroque au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris. Il a également exercé comme professeur titulaire à la Faculté de musique de l’Université de Veracruz (Mexique) de 2005 à 2012; comme professeur au Conservatoire Royal de Bruxelles en 2006-2007 et comme professeur de hautbois au Conservatoire Supérieur de Musique de Oviedo entre 1993 et 1995. En 1996 le Ministère de l’Éducation et la Culture d’Espagne lui a décerné le « Título de Profesor Superior de Oboe ». Sa thèse, La pronuntiatio musicale : une interprétation rhétorique au service de Händel, Montéclair, C. P. E. Bach et Telemann, ayant obtenue la mention « Très honorable avec félicitations du jury » et a été sélectionnée par le conseil scientifique de l’Université Paris-Sorbonne en vue d’une diffusion.

Christopher Palameta, hautboïste et musicologue

Né à Montréal et installé en France depuis 2008, Christopher Palameta est spécialiste des hautbois anciens, et se produit régulièrement au sein du Gabrieli Consort (Royaume-Uni), Pygmalion (France), Les Siècles (France), Die Kölner Akademie (Allemagne), Vox Luminis (Belgique), le Helsinki Baroque Orchestra (Finlande), le Suomalainen Barokkiorkesteri (Finlande) et MusicAeterna (Russie). Avec ces ensembles, il a enregistré plus de quarante disques pour les labels Sony BMG, Deutsche Harmonia Mundi, Alpha, CPO, BIS, Ricercar, Naxos et Analekta, dont plusieurs furent primés. Parmi ses enregistrements solo, on compte trois disques consacrés aux œuvres inédites de Johann Gottlieb Janitsch pour le label canadien ATMA Classique, qui ont chacun à leur tour suscité une pluie d’éloges de la critique internationale. Palameta reçut en 2003 et 2006 deux bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec afin d’exhumer les œuvres oubliées de Marin Marais et de les réintégrer au répertoire du hautboïste. Ardent défenseur du répertoire méconnu, ses recherches ont fait l’objet d’une série de conférences dans des universités canadiennes en 2006 et se sont soldées en 2015 par l’enregistrement de six suites de Marais pour le label Audax, nominé pour le prestigieux Preis der deutschen Schallplattenkritik (prix de la critique discographique allemande). Hautboïste titulaire du Tafelmusik Baroque Orchestra (Toronto, Canada) entre 2002 et 2008, il a obtenu son master en hautbois historiques de l’Université McGill, où il a étudié avec les regrettés Bruce Haynes et Washington McClain. Il est actuellement doctorant au Royal Academy of Music de Londres.

Patrick Péronnet, historien et musicologue

est né en 1959 à Moulins (Allier). Professeur certifié « hors classe » d’Histoire, Docteur en Musicologie de l’Université Paris IV Sorbonne, il est un spécialiste de l’histoire des ensembles d’instruments à vent aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles (répertoires, organologie, implications politiques et sociales). Membre associé de l’IReMus (UMR 8223 CNRS – BnF) depuis 2016, il a reçu le Fritz-Thelen-Preis 2014 de l’Internationale Gesellschaft zur Erforschung unf Förderung der Blasmusik (IGEB) et enseigne l’Histoire des Arts au Centre d’Etudes Pédagogiques pour l’Expérimentation et le Conseil (CEPEC) de Lyon. Il est aussi chef d’orchestre, compositeur et arrangeur. Hors sa thèse (Les Enfants d’Apollon. Les ensembles d’instruments à vent en France de 1700 à 1914), il est auteur de publications universitaires touchant les ensembles d’instruments à vent, la musique romantique, l’enseignement et la transmission des savoirs musicaux, les rapports entre musique et pouvoir (politique ou religieux).

Lola Soulier, hautboïste

a étudié le hautbois baroque dans la classe de Hans-Peter Westermann au conservatoire supérieur de Brême en Allemagne. En 2010 elle a obtenu son diplôme de master avec mention. Elle complète sa formation lors de masterclasses auprès d’Alfredo Bernardini, Marcel Ponseele et Katharina Arfken. Elle a participé à des académies d’orchestre sous la direction de Marc Minkowski, Hervé Niquet et Jos van Immerseel. Elle joue dans de nombreux ensembles et orchestres tels que Concerto Köln, Neue Düsseldorfer Hofmusik, Akademie für Alte Musik Berlin, Collegium Cartusianum, Kölner Akademie, Elbipolis. En 2012, elle a participé à la création du Bourgeois Gentilhomme mis en scène par Denis Podalydès au théâtre des Bouffes du Nord sous la direction musicale de Christophe Coin. Parallèlement à son activité de hautboïste, elle entreprend des recherches concernant la facture des anches historiques et l’utilisation des doigtés originaux. En 2012, elle fait la connaissance du facteur de hautbois Languedocien Bruno Salenson (Nîmes). Ensemble ils réalisent des fac-similés de hautbois baroques et classiques dont deux copies de hautbois de Christophe Delusse réalisées en 2014 pour le musée de la Cité de la Musique. Lola Soulier vit à Cologne.

Antoine Torunczyk, hautboïste

se spécialise très vite dans l’étude du hautbois ancien, d’abord au CNSM de Lyon avec Michel Henry, puis au Conservatoire d’Amsterdam avec Afredo Bernardini. Il obtient en 2000 son diplôme et la même année remporte le premier prix du concours international de Halle (Allemagne). Premier Hautbois de l’Amsterdam Baroque Orchestra et de Concerto Copenhagen, Antoine est fréquemment invité par les plus grandes phalanges européennes (citons le Freiburger Barockorchester, la Bach Akademie Stuttgart, Academy of Ancient Music London…). Chambriste très actif, et co-fondateur des ensembles l’Assemblée des Honnestes Curieux (avec lequel il remporte le premier prix du concours international Premio Bonporti à Rovereto en 1998) ou l’Accademia dei Dissonanti, aux côtés de musiciens tels que Sébastien Marq, Amandine Beyer, Javier Zafra, Tami Troman, Chiaopin Kuo. Sa discographie, aussi bien en orchestre qu’en musique de chambre ou en soliste, comporte les Suites de Pierre Philidor pour hautbois et basse-continue (Zig-Zag Territoires), les Sonatas of Severall parts de Handel (Zig Zag Territoires), le Concerto pour hautbois d’amour en LA majeur de Bach (Alpha) ou le Double concerto pour violon et hautbois de Bach (avec Amandine Beyer chez Alpha, et avec Manfredo Kraemer chez CPO), la Messe en SI de Bach (Concerto Copenhagen, Mortensen, CPO, primée par la BBC), ou à venir les Concertos Brandebourgeois (Concerto Copenhagen, Mortensen, CPO). Pédagogue très investi, il enseigne les hautbois anciens et la musique de chambre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris et au Pôle Supérieur Paris-Boulogne Billancourt. Il est également webmaster du site internet à vocation pédagogique The Hautboy Companion.

Stéphane Vaiedelich, conservateur du musée de la musique

Responsable du Laboratoire de recherche et de restauration du Musée de la musique, et membre du Conseil Scientifique de la Fondation des Sciences pour le Patrimoine, Stéphane Vaiedelich commence sa carrière comme luthier et obtient plusieurs récompenses dans différentes compétitions internationales. Il étudie parallèlement l’acoustique musicale à l’Université Pierre et Marie Curie. Titulaire d’un troisième cycle en sciences des matériaux (Université de Toulon et du Var), il possède d’autre part un master en conservation restauration des biens culturels de l’Université de Paris1. Ses recherches s’intéressent à l’identité matérielle des instruments de musique en lien avec leurs fonctionnalités, leur conservation-restauration tant d’un point de vue méthodologique qu’historique.

David Walter, hautboïste, compositeur et chef d’orchestre

Premier prix de hautbois et de musique de chambre du CNSM de Paris, il a également remporté cinq prix internationaux (Ancona, Prague, Munich, Belgrade et Genève). Membre du Quintette Moraguès depuis 1980, il est nommé en 1987 professeur de hautbois et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, puis professeur à la Guildhall School of Music de Londres (de 1997 et 2009). Appelé sur les cinq continents comme soliste et pédagogue, il dirige aussi ponctuellement Le Mariinsky St Petersburg, le Simon bolivar de Caracas, L’Orchestre National d’Ile de France, l’Orchestre de chambre Royal de Wallonie, Orquestra Metropolitana de Lisboa, l’Orchestre de Bretagne et l’Orchestre d’Auvergne. Il est membre fondateur du Quintette Moragues et complète une intense activité de « chambriste » avec de nombreux autres partenaires. Transcripteur de plus de 850 adaptations allant de la sonate à un opéra entier, David Walter a également composé une trentaine d’œuvres. Son opéra-conte, La Jeune Fille sans mains d’après une adaptation du conte des Frères Grimm par la dramaturge Emmanuelle Cordoliani a été créé le 10 février 2015 au Théâtre de Dijon.

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Lola Soulier joue sur un fac-similé du Hautbois Delusse, fin XVIIIe siècle, Paris, réalisé par Bruno Salenson en 2015. Collection du musée de la musique, E2182

Marcia Hadjimarkos joue sur le fac-similé du Piano-forte Erard 1802, réalisé par Christopher Clarke en 2011. Collection du musée de la musique, E. 986.8.1. Diapason 415 Hz

Aude-Liesse Michel joue sur le fac-similé du Piano-forte Conrad Graf, Vienne, 1828, réalisé par Christopher Clarke.
Diapason 430,Instrument construit pour le CNSMDP en 2007. Mécanique Viennoise (6 octaves et demie) ; 4 pédales : una corda, modérateur, forte, basson ; Diapason 430 Hz

Marcia Hadjimarkos joue sur le Piano Érard 1882, modèle n°2 (n° de série 56 099). Diapason 435 Hz, caisse palissandre.
Fac-similé d’un piano à queue Érard, Paris, 1802/Christopher Clarke, Donzy-le-National, 2011- Musée de la musique

Le fac-similé de piano à queue Érard daté de 1802 prend pour modèle un instrument des collections du Musée de la musique qui peut être considéré comme l’un des premiers pianos à queue de concert français. Alors que Sébastien Érard s’installe à Paris vers 1780, son atelier acquiert rapidement une renommée qui en fait la première manufacture  de facture de pianos parisienne. Associé à son frère Jean-Baptiste il articule sa production, à Paris comme à Londres, autour des pianos carrés et des harpes. Si quelques pianos à queue sont vraisemblablement fabriqués dans ces premières années de la manufacture, ce n’est qu’à partir de 1797 qu’une production en série d’instruments de ce type est mise en place. Quelque 256 pianos à queue, qualifiés a postériori de pianos « en forme de clavecin ancien modèle » par Érard, sortiront des ateliers entre 1797 et 1809. C’est sans conteste ce type d’instrument  qui permettra à la manufacture de prendre pied dans la société musicale de l’époque et d’occuper une place qu’elle ne quittera plus tout au long du XIXe siècle.

Une douzaine d’instruments de ce type sont encore conservés dans le monde. Ils couvrent la période de 1801 à 1809 et permettent d’observer au cours de ces années une grande stabilité du modèle qui, par son aspect général, s’apparente fortement à la facture anglaise de l’époque. La forme de la caisse, les dimensions de l’instrument, comme l’étendue du clavier, évoquent sans nul doute les instruments de la maison Broadwood. En revanche, le piètement, le type et l’emplacement des pédales ainsi que le choix des pièces d’ornementation rapportées, tels que les éléments en bronze doré ou les barres d’adresse en verre églomisé, font plus volontiers appel aux styles Directoire et Empire chez les instruments d’Érard. Les principes techniques de la partie harmonique sont également à rechercher du côté de l’instrument anglais. De même, la mécanique dite à échappement simple, moteur de l’instrument, est du même type que l’English grand action que l’on retrouve dès 1777 dans le brevet de Stodart. Pourtant l’examen attentif des productions des deux maisons révèle des différences de construction qui n’ont pas seulement trait à la qualité de réalisation ou au soin apporté à la finition, indéniablement en faveur d’Érard. Ainsi, des différences significatives peuvent être observées dans les dimensions comme dans l’agencement des pièces qui composent la mécanique. De même, les épaisseurs de la table d’harmonie comme les barres de renfort dont elle est dotée sont agencées différemment, tous détails qui confèrent à l’instrument une esthétique sonore sensiblement éloignée du modèle anglais.

Si tous les pianistes et compositeurs français en vue possèdent – ou jouent – un piano de ce type, le succès de l’instrument dépasse largement les frontières de la France et des compositeurs tels que Haydn et Beethoven disposent également d’un piano de ce modèle. La réalisation du fac-similé de l’instrument de 1802 va permettre de redécouvrir un répertoire actuellement remis au jour par les musicologues et qui constitue vraisemblablement la première école française de piano. Cette copie a été fabriquée par le facteur de pianofortes Christopher Clarke et le musée a pu en faire l’acquisition grâce au soutien de la fondation Hermès. La fabrication du fac-similé a demandé plus de deux ans de travail de la part du facteur, accompagné dans sa tâche par l’équipe du laboratoire du musée qui en a assuré l’accompagnement scientifique.

Fac-similé d’un piano à queue Érard, Paris, 1802
Numéro d’inventaire de l’instrument original : E.986.8.1
Modèle dit « en forme de clavecin ancien modèle »
N° de série : 86
Étendue : 68 notes, cinq octaves et une quinte, fa0- do6 (FF – c4)
Mécanique à échappement simple
Plan de cordes parallèles à trois cordes par notes
Jeux de tambour, una corda, basson, luth, céleste, forte commandés par six pédales.
Réalisation du fac-similé par Christopher Clarke, Donzy-le-National, 2009-2011.
Acquisition du Musée de la musique, avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès, 2011.

Cette configuration n’est pas conforme à celle d’origine puisque l’instrument ne disposait que de cinq jeux (le tambour a été ajouté par la suite), commandés par 4 pédales et une genouillère. Le fac-similé reprend la composition et la disposition d’origine.
L’instrument a été terminé le 5 mai 1802 et a été vendu à Mademoiselle Coulon par l’intermédiaire du pianiste et compositeur virtuose Daniel Steibelt.
Thierry Maniguet, Conservateur au Musée de la musique

Bibliographie sélective

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