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Saison passées | saison 2018 - 2019

Requiem de Duruflé

Voix, lyrique et chœurs

Jeudi 28 mars
20:00 - Eglise Saint-François-de-Sales
11 Rue Auguste Comte
69002 Lyon

Tarif : 12 € location à/c du 20/03

Avec le soutien de l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse
Dans le cadre 1er Festival d’orgue Cavaillé-Coll
En partenariat avec le
Goethe-Institut

Classes de direction de chœurs et d’orgue
Ensembles vocaux du CNSMD de Lyon et de la Staatliche Hochschule für Musik und Darstellende Kunst de Stuttgart
Séraphine Cotrez, mezzo et Yaxiang Lu, baryton – solistes des classes de chant
Lionel Sow, préparation musicale

Pierre Villette : Hymne à la Vierge
Thierry Escaich : In memoriam
Maurice Duruflé : Requiem

Le Requiem op. 9 de Duruflé, commandé par son éditeur de musique Auguste Durand, est sans conteste reconnu comme l’un des chefs-d’œuvre du XXe siècle musical. Une des originalités de cette œuvre est qu’elle existe en 3 versions différentes : une avec grand orchestre et orgue, donnée lors de sa création en 1947, et une version avec orgue et quintette à cordes, harpe, trompettes et timbale, réalisée par le compositeur en 1961. Entre ces deux versions, il en existe une, toujours de l’auteur, pour orgue seul et chœur. C’est cette version qui sera interprétée.

« À l’instar de son maître Paul Dukas, Duruflé laisse une œuvre extrêmement restreinte (quatorze numéros d’opus édités de son vivant, dont six pour orgue). Porté à une sévère autocritique, plus encore à partir sa nomination comme professeur d’harmonie au Conservatoire (1943), il composait avec un soin méticuleux et abandonna de nombreuses pièces dont il n’était pas pleinement satisfait. Comme son autre professeur Charles Tournemire, il fit du chant grégorien le ciment de son inspiration. Mais sa démarche était différente. Tournemire place la liturgie au cœur de sa musique, et son grand œuvre, L’Orgue mystique, affiche la volonté d’offrir au chant grégorien l’équivalent de ce que Bach avait édifié pour le choral luthérien.Chez Duruflé, le plain-chant est plutôt la source d’inspiration qui nourrit tous les paramètres de l’écriture : harmonie, contrepoint, rythme. Le plus bel exemple en est certainement le Requiem, l’œuvre qui a le plus contribué à la gloire de son auteur. Duruflé y trouve un équilibre miraculeux entre tradition et modernité, sensualité et piété, luxuriance et sobriété ». (Claire Delamarche)

Concert repris à Stuttgart le samedi 30 mars

Église Saint-François-de-Sales