Virgile Guglielmi©B.Adilon

Saison passées | saison 2015 - 2016

Récital de master de
Virgile Guglielmi, violon

Épreuves publiques de fin de cycles

Vendredi 27 mai
9:30 -



Gratuit

Accompagnement par Hsin-I HUANG, piano

Ludwig van Beethoven (1710 – 1784) : Sonate pour piano et violon op. 12 n°2, (1798)
I.  Allegro vivace
II. Andante più tosto allegretto
III. Allegro piacevole
Josef Suk (1874 – 1935) : Quatre pièces pour violon et piano op. 17, (1900)
I. Quasi Ballata
II. Appassionato
III. Un poco triste
IV. Burleska

Jean Sibelius  (1820 – 1881) : Concerto en ré mineur pour violon et orchestre, réduction pour violon et piano op. 47, (1905)
I. Allegro moderato

Virgile Guglielmi commence l’apprentissage du violon à quatre ans au Conservatoire de Metz, puis poursuit ses études au Conservatoire de Bayonne. Il va ensuite perfectionner son jeu dans la classe de Serge Pataud au CRR de Paris. Il se découvre une passion pour l’orchestre lorsque en 2008  puis en 2009, il est sélectionné pour intégrer l’Orchestre Français des Jeunes. À partir de 2011, il intègre la classe de Marie Charvet au CNSMD de Lyon où il étudie à présent en Master. Il travaille alors en collaboration avec des créateurs, compositeurs et improvisateurs.
Afin de porter un regard critique sur la pratique de son instrument il se tourne aussi vers la technique d’autres instruments tels que le piano, s’intéresse à la musique ancienne, actuelle et contemporaine ainsi qu’à la culture basque (danse et musique). Afin de renseigner sa pratique il explore d’autres domaines transversaux à sa formation classique tels que l’art pictural, les musiques traditionnelles et de culture orale.

Les oeuvres au programme de ce récital constituent trois clichés atypiques mais significatifs de la grande période romantique. Leur confrontation met en perspective deux axes d’évolution : l’un esthétique, l’autre psychologique. D’une part, l’esthétique de la période romantique est évoquée de ses prémices à son terme, de la charnière avec la période classique antérieure -représentée par la sonate de L. van Beethoven-, jusqu’au passage à la période post-romantique -illustrée par le concerto pour violon de J. Sibelius, les quatre pièces de J. Suk témoignant d’un romantisme tardif non moins exacerbé. D’autre part, au moment de l’écriture de ces oeuvres, les trois compositeurs se trouvaient dans un processus de maturation par rapport à leur héritage musical : Beethoven s’émancipant de la sonate pour piano avec accompagnement de violon, tout en dédiant son oeuvre à son maître Antonio Salieri ; Suk tentant de s’affranchir de l’influence de son beau-père et professeur de composition, Antonin Dvorak ; et Sibelius, prenant ses distances avec la musique germanique au profit d’un art finlandais.