Malait_Julien

Saison passées | saison 2015 - 2016

Récital de master de
Julien Malait, violon

Épreuves publiques de fin de cycles

Vendredi 27 mai
15:15 -



Gratuit

Accompagnement par Roger Sala, piano

Igor Stravinsky (1882-1971) : Concerto en ré
I. Toccata
II. Aria I
III. Aria II
IV. Capriccio
Hector Berlioz (1803-1869) : Rêverie et Caprice
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Rondo KV 373
Eugène Ysaÿe (1858-1931) : Caprice d’après l’Étude en forme de Valse de Camille Saint-Saëns op. 52

Après des études de violon au CRR d’Angers, Julien Malait entre dans la classe de Suzanne Gessner au CRR de Paris, puis dans celle de Marianne Piketty, Dominique Lonca et Manuel Solans au CNSMD de Lyon en 2011. Il obtient en 2014 un Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien ainsi qu’une licence de Musique et Musicologie à l’Université Lyon 2. Au cours de ses études, Julien participe à de nombreuses masters classes avec des artistes reconnus tels que Laurent Korcia, Marc Danel, Roman Nodel, Michaël Frischenschlager, Christian Altenburger, Avedis Kouyoumdjan…
En 2013 il fonde le Quatuor Arethusa avec lequel il se perfectionne aux côtés du Quatuor Debussy et se produit dans de nombreux festivals. Depuis septembre 2015, il est en résidence à l’académie de l’orchestre de l’Opéra National de Paris.

Rêverie et Caprice est une romance pour violon d’Hector Berlioz. Il s’agit en fait d’une transcription de la Romance de Teresa pour voix de soprano, originellement inscrite au premier tableau du premier acte de son opéra Benvenuto Cellini. Cette romance sous-titrée : « Ah ! que l’amour une fois dans le cœur », composée en 1836, est rapidement remplacée dès le début des répétitions, en 1838, par une Cavatine : « Entre l’amour et le devoir ». Par la suite, Berlioz décide d’adapter la Romance de Teresa pour violon sous le titre Rêverie et Caprice, et de la faire publier sous deux formes : avec accompagnement de piano et avec orchestre. Le dédicataire, Alexandre-Joseph Artôt, ne joua jamais l’œuvre en public, ce fut Delphin Alard qui en assura la création en février 1842.
La forme de cette pièce met parfaitement en valeur la dualité de caractère du personnage de Teresa grâce à l’alternance de parties lentes associées à la rêverie, et de parties rapides symbolisant le caprice. Rêverie et Caprice a été l’objet du mémoire de recherche de Julien Malait : « La romance à l’époque de Berlioz et son application à l’école de violon par l’étude de Rêverie et Caprice ».