mycelium

Saison en cours | saison 2021 - 2022

Quatuor Mycélium

Concerts avant-Scène à l'AO

Jeudi 25 novembre
19:00 - Auditorium de Lyon
149 rue Garibaldi
Lyon 3e

Gratuit sur présentation du billet de concert
Photo Blandine Soulage

Concert avant-scène

Minori Deguchi, Sophie Pieraggiviolon baroque
Jeanne-Marie Raffner
, alto
Maguelonne Carnus-Gourgues
, violoncelle baroque

Johann Sebastian Bach 
Die Kunst der Fuge (L’art de la fugue) BWV 1080 – extraits

Wolfgang Amadeus Mozart
KV 405 : Transcription pour quatuor à cordes de fugues extraites de Das wohltemperierte Klavier II (deuxième volume du Clavier bien tempéré) de J.S. Bach (BWV 891) - extraits

Quatuor KV 173 en ré mineur

Les jeunes talents du CNSMD de Lyon proposent un prélude musical une heure avant le concert de l’Orchestre National de Lyon.
Grande salle, entrée et placement libres sur présentation du billet de concert (durée : 20 minutes).

Formé en 2017, le quatuor Mycélium est né d’une rencontre entre quatre étudiantes du cnsmd de Lyon, passionnées de musiques anciennes et partageant la même envie de jouer le répertoire classique et romantique sur instrument d’époque.
Notre ensemble est animé par le désir de proposer au public une interprétation « historiquement informée » (pourtant plus vivante que jamais!), de faire partager et briller les musiques des XVIIIe et XIXe siècles, tout en restant au plus proche des sources originales.
Notre recherche esthétique et sonore s’appuie sur la connaissance des traités d’époque et l’utilisation des manuscrits, plaçant ainsi l’interprétation historique au cœur de notre travail. Le choix des instruments (instruments et archets de facture ancienne, cordes en boyaux), d’une musicalité et d’un état d’esprit adaptés à la période de composition de l’œuvre, nous amène à la redécouverte des textures sonores de l’époque.
En 2020, notre quatuor intègre le Master de musique de chambre du CNSMD de Lyon. Ce cursus nous donne la chance d’être suivies par des professeurs tels qu’Odile Édouard, Emmanuel.  Balssa au sein du département de musique baroque, ainsi qu’Agnès Sulem et Fabrice Bihan au sein du département de musique de chambre.
Dans une volonté d’élargir nos horizons et d’enrichir notre vision artistique, nous participons à de nombreuses master-classes données par des chambristes issus de toutes les traditions musicales, du baroque au contemporain (London Haydn quartet, Erich Höbarth, Quatuor Mosaïques ; Frédéric Aurier, Quatuor Béla ; Xavier Gagnepain, Quatuor Rosamonde… ou encore  Julien Chauvin, du Concert de la Loge et Hidemi Suzuki).
Portées par cette démarche philosophique et musicale, nous avons à cœur de toucher un public le plus diversifié possible.

Véritable exercice contrapuntique, voire cérébral ou mathématique, l’Art de la Fugue a marqué et inspiré des générations de compositeurs bien qu’étant tout à fait détaché d’une vocation de pièce à concert, d’oeuvre organisée et ordonnée. Malgré leur aspect potentiellement austère, les pièces qui le composent constituent l’un des sommets d’écriture livrés par J.S. Bach et nous font entrevoir les possibilités infinies offertes par la complexité contrapuntique qui caractérise ce compositeur.
S’il est communément acquis que l’oeuvre a été pensée pour instrument à clavier, la notation en parties séparées ainsi que le caractère très universel de cette pièce attachée à montrer une « virtuosité compositionnelle » – et non instrumentale – laissent pour certains musicologues un choix ouvert quant à son instrumentation. Elle pourrait ainsi être jouée avec beaucoup de pertinence polyphonique par un consort de violes. Nous vous le proposons aujourd’hui en quatuor à cordes.
Lorsque Mozart, dans les années 1760, découvre l’oeuvre de Jean-Sébastien Bach, alors bien moins reconnu qu’aujourd’hui, il en est durablement marqué et inspiré. On peut retrouver la marque de cette influence dans nombre de ses compositions (notamment la Grande messe en ut mineur), mais de façon plus explicite encore dans les transcriptions qu’il exécute de certaines de ses fugues. Ces transcriptions seront destinées au trio à cordes (KV 404a) ou au quatuor (KV 405). Johann Christian Bach, fils de Johann Sebastian, fut d’ailleurs l’un de ses premiers maîtres et son ami dès 1764, à Londres. Ces fugues alors, sont-elles réellement des démonstrations d’écriture ou
peuvent-elles être, tout simplement… de la musique, aussi plaisante que celle qui suit un contrepoint plus simple ? Un certain Maurice Ravel, grand admirateur de Mozart, ébauchera une réponse en 1928 :
« Je n’ai jamais éprouvé le besoin de formuler, soit pour autrui soit pour moi-même, les principes de mon esthétique. Si j’étais tenu de le faire, je demanderais la permission de reprendre à mon compte les simples déclarations que Mozart a faites à ce sujet. Il se bornait à dire que la musique peut tout entreprendre, tout oser et tout peindre, pourvu qu’elle charme et reste enfin et toujours la musique. »

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Auditorium – Orchestre National de Lyon