laquintapars

Saison passées | saison 2019 - 2020

La Quinta Pars

Musique ancienne

Mercredi 23 octobre
20:30 - Grand Hôtel-Dieu-Chapelle
1 place de l’Hôpital
69002 Lyon

Libre participation aux frais

Morgan Marquié, luth et direction artistique
Ondřej Hanuš
, flûtes à bec
Vladislas Bechlitch-Szönyi
, violons renaissance
Haruna Nakaie, viole de gambe
Lucas Alvarado, viole de gambe

Thesavrvs harmonicvs

Chansons à 3, 4 et 5 parties, ricercar, danseries et diminutions (1528-1608)

Introduction
Jacques Moderne
: Pavane La « gaiette »

I –
Johannes Petreius
: Fort seulement
Adrian Willaert : Recercar XII
Jean Richafort : De mon triste
Pierre Passereau : Il est bel et bon
Clément Janequin : Or viens ça viens

II –
Pierre Phalèse
: J’ai trop aimez
Anonyme : J’ai trop aimez
Clément Janequin : Mais Ma Mignone
Pierre Phalèse : Passemezzo d’Italie

III –
Giovanni Bassano
: Diminution sur « Suzanne un Jour »
Roland de Lassus : Suzanne un jour
Luys de Narvaez : Cancion del emperador
Josquin des Près/Tielman Susato : Mille Regretz

IV –
Claude Gervaise
: Pavane et Gailarde « L’admiral »
Thomas Crequillon : Un Gay Bergier

Final
Claude Gervaise
Pavane et Gaillarde « Si je m’en vois »

À partir de 1528 et jusqu’à la mort de François 1er en 1547, Pierre Attaingnant imprime à Paris des dizaines de recueils de chansons polyphoniques. Cette florissante collection musicale nous fascine aujourd’hui par sa richesse expressive. La génération de Claudin de Sermisy, Thomas Crécquillon ou Clément Janequin, donne ses lettres de noblesse à une polyphonie à quatre parties, c’est-à-dire quatre voix mélodiques indépendantes dialoguant entre-elles par imitations et superpositions. Ce dense réseau mélodique répond à l’esthétique d’un son plein et malléable, faisant sans cesse contraster les textures sonores.

Au cours des décennies suivantes, la musique d’une nouvelle génération de musiciens est imprimée. La création musicale est alors bouleversée par un exercice de virtuosité réservé aux plus fins compositeurs : l’ajout d’une cinquième partie aux chansons polyphoniques déjà existantes et connues de tous. L’intégration de cette Quinta Pars, plus sauvage et ornée que les autres, provoque une définition nouvelle de l’idéal musical. Le spectre sonore est nécessairement élargi et les contrastes expressifs sont accentués. La Musique Renaissance devient moderne, tout en permettant à chaque musicien de raconter librement sa propre histoire.

Chapelle du Grand-Hôtel Dieu